Historique de l'origine à nos jours
Château
de La Salvetat
31880 La Salvetat-Saint-Gilles
Bilan historique et architectural
[novembre 2006]
Recherches Études Appliquées
Patrimoine historique, architectural et foncier · Archives · Mémoire · Culture
Agence d’Architecture Sutter & Taillandier
Le dossier d’étude se compose
de trois parties réunies en un
volume :
- le rapport proprement dit propose
un historique de la propriété et
une synthèse de l’évolution du site;
- une deuxième partie présente la
chronologie complète des informations et données
rassemblées, suivie du recueil de l’iconographie
ancienne recensée (plans et vues) et d’un aperçu de
l’état actuel du site;
- enfin, la troisième partie donne la liste des références
et de l’ensemble des planches.
Agence d’Architecture Sutter & Taillandier Château
de La Salvetat
Sommaire
PREMIÈRE PARTIE : RAPPORT
SYNTHÈSE 1
Historique de la propriété 2
Le château et ses abords 6
La parcelle n°AC-135 9
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
CHRONOLOGIE 12
RECUEIL DE L’ICONOGRAPHIE PLANCHES
Plans généraux du château et de ses abords 1-6
Vues anciennes du château et de ses dépendances 7-13
Reportage actuel 15-26
TROISIÈME PARTIE : ANNEXES
LISTE DES RÉFÉRENCES 34
LISTE DES PLANCHES 37
Synthèse
La mesure de protection prise en juin 2006 en faveur du château
de La Salvetat pour son inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des
Monuments Historiques, accompagnée de la proposition de son
classement, vient justement réparer le surprenant oubli dans lequel le
monument était demeuré, en dépit de son indéniable intérêt historique
et architectural. L’absence de toute étude historique consacrée
jusqu’alors à ce domaine pourtant proche de Toulouse explique sans
doute ce fait. Il est vrai que bien qu’il ait été possédé, aux XVIIe et XVIIIe
siècles, par deux grandes familles parlementaires toulousaines, les
Lombrail et les Reversat de Célès, les sources sont quasiment
inexistantes, en tout cas difficilement repérables. Si les recherches
menées pour la mise au point du présent rapport ont permis de lever
certaines interrogations, seule une étude précise et de longue haleine
permettra de mieux connaître le monument lui-même, par la
confrontation des résultats de dépouillements à mener principalement
dans les minutiers des notaires conservés aux Archives départementales
de la Haute-Garonne et de relevés archéologiques précis. Toutefois, dès à
présent, l’évolution de la propriété dans son ensemble est assez bien
cernée depuis le début du XVIIIe siècle jusqu’aux modifications
principalement apportées dans la seconde moitié du XXe siècle.
HISTORIQUE DE LA PROPRIÉTÉ
Selon une tradition historique qui demanderait à être précisée, La
Salvetat [de "sauveté", village neuf]-Saint-Gilles fut fondée par
Raymond IV de Saint-Gilles entre 1088, date de son accession au comté
de Toulouse, et 1096, date de son départ pour la Terre sainte. Si l’on
possède des mentions du village en 1194 et 1217, on ne connaît en
revanche pas le nom de son seigneur avant la fin du XIVe siècle.
L’analyse archéologique des parties les plus anciennes du château
montre que celui-ci existait déjà autour de 1300.
La plus ancienne famille seigneuriale mentionnée par les sources
est celle des Tournier [ou Tornier], étudiée récemment par
Mme Véronique Lamazou-Duplan. Essentiellement prospères dans la
seconde moitié du XIVe siècle, ses membres ont bâti leur fortune sur le
commerce de l’argent et certains accédèrent au Capitoulat. Un acte de
vente du 26 janvier 1378 cite Gaillard Tournier en tant que seigneur de
Launaguet et de La Salvetat-Saint-Gilles ; le père de celui-ci, Bertrand,
avait été anobli en 1340. L’inventaire après décès du fils de Gaillard,
prénommé Bertrand comme son grand-père et qui porte le titre de
Les Tournier
2
"chevalier, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles", dressé en 1402-1403,
comprend dans la liste de ses biens, le château-fort : "fortalicium". Ce lieu
peu meublé ne constituait pas sa principale résidence, laquelle se
trouvait dans le grand hôtel familial de Toulouse : l’"hospicium magnum
et paternale".
Dès le milieu du XVe siècle, les Tournier semblent avoir perdu de
leur superbe. Ainsi Antoine Tournier, neveu de Bertrand, dut-il vendre, le
5 septembre 1444, par autorité de justice, les droits sur la juridiction
haute et basse de La Salvetat-Saint-Gilles à un marchand toulousain,
Jacques Fresquet, moyennant cent livres tournoi. Mme Véronique
Lamazou-Duplan les montre se débattant, au même moment, "dans des
ventes à réméré et des saisies". De fait, les Tournier restèrent seigneurs
directs du lieu ainsi que cela est mentionné dans deux actes de 1454
concernant cette fois Thomas Tournier.
Quelques années plus tard, le château et la seigneurie avaient
changé de mains, sans que l’on connaisse les circonstances précises de
cette mutation. Le 7 mars 1479, noble Guillaume de Lamarche, notaire,
secrétaire du roi et greffier au Parlement, fit hommage de la seigneurie
de La Salvetat-Saint-Gilles. C’est d’ailleurs à cette période, de septembre
à novembre 1481, que le Parlement de Toulouse, fuyant la peste, tint ses
séances à La Salvetat.
À son décès survenu avant 1498, Guillaume de Lamarche laissa
ses biens à Baptiste, Étienne et Jean de Lamarche. C’est par le mariage de
la soeur de celui-ci, Françoise de Lamarche, avec Arnaud Rigaud que le
domaine de La Salvetat-Saint-Gilles passa à cette autre famille : le
23 octobre 1510, Jean Rigaud, fils d’Arnaud et de Françoise, prit
possession de son héritage à la suite de la réception du testament de
son grand-père maternel, Jean de Lamarche.
Après le décès de Jean Rigaud, seigneur de La Salvetat-Saint-
Gilles, entre 1530 et 1533, ses biens passèrent à son frère Arnaud, qui en
dénombra la seigneurie et les terres en 1540. Arnaud Rigaud fut
d’ailleurs enterré dans l’église de La Salvetat comme le précise, le 25 août
1551, le testament de sa veuve, Jacquette de Voisins dans lequel elle
désignait leur fils Jean Rigaud comme héritier. Mais ce dernier décéda
peu après, entre 1554 et 1558, et le domaine passa à son cousin germain,
également prénommé Jean. L’acte de mariage de ce second Jean Rigaud
avec Louise de Verneuil en 1571 le présente comme "seigneur de
Vaudreuil, Auriac, Grefeuille, Gaudiez et La Salvetat-Saint-Gilles". Il
constitue aussi la dernière mention de la présence de cette famille à La
Salvetat-Saint-Gilles.
Entre cette date et l’année 1644, on ignore dans quelles
circonstances la seigneurie fut transmise aux Lombrail. Il est possible
que cette mutation soit intervenue à l’extrême fin du XVe siècle entre
Les Lombrail
Les Rigaud
Les Lamarche
3
Jean Rigaud, décédé entre novembre 1592 et octobre 1595, et Jean
Lombrail, bourgeois de Toulouse, capitoul en 1596. La principale
campagne de travaux qui transforma la forteresse médiévale en château
de plaisance pour les villégiatures toulousaines se situe précisément à
cette époque, sans doute dans les premières années du XVIIe siècle.
Il est en revanche certain que le 25 février 1644, Pierre de
Lombrail, conseiller au Parlement et seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles,
fit don à son fils Pierre-Louis de Lombrail, à l’occasion de son mariage
avec Gabrielle de Nièpce, de cette seigneurie : "et la terre et seigneurie de
Salvetat avec ses appartenances et dépendances" dont il se réservait
cependant l’usufruit. Dans son testament du 7 février 1668, Pierre-Louis
de Lombrail, aussi conseiller au Parlement de Toulouse, fit élection de sa
sépulture dans l’église de La Salvetat et institua son épouse pour son
héritière universelle.
Leur fils, Pierre de Lombrail, est cependant désigné dans un
dénombrement de "la place et communale de La Salvetat-Saint-Gilles" du
14 novembre 1674 comme "conseiller du roi en sa cour de Parlement de
Toulouse et seul seigneur justicier haut moyen et bas, foncier et direct" du
lieu. Le 27 septembre 1682, il épousa Marie Dadvizard et, à cette occasion,
sa mère, Gabrielle de Nièpce, lui céda la jouissance de la moitié de la
terre de La Salvetat, se réservant l’autre partie.
Pour Pierre de Lombrail, cette propriété ne représentait sans
doute qu’une résidence agreste puisqu’il vivait principalement à
Toulouse où l’attachait sa charge de conseiller au Parlement ; son
testament, le 24 décembre 1700, est bien daté de sa maison toulousaine.
Après le décès de ce dernier en 1712, sa veuve, Marie Dadvizard, procéda
au partage des biens entre leurs neuf enfants, le 26 mai 1723. Cet acte,
rédigé dans le château seigneurial de La Salvetat, précise cependant
qu’elle résidait ordinairement à Toulouse. On peut supposer que ce
domaine échut alors à Joseph-Gabriel de Lombrail.
Le 10 juin 1729, Joseph-Gabriel de Lombrail vendit "la terre et
seigneurie de La Salvetat" à Nicolas de Reversat de Célès, conseiller et
doyen du Parlement de Toulouse. Cet acte mentionne, entre autres, le
château avec "ses offices, enclos, bois, terres, prés, vignes, métairie, moulin
à vent et forge". En 1732, le nouveau seigneur fit exécuter par un
arpenteur, le plan détaillé de la terre de la seigneurie de La Salvetat
[Planches 1-2].
Si l’on ignore la date de son décès, on sait en revanche que
Nicolas de Reversat de Célès testa le 18 janvier 1733 en faveur de son fils,
Melchior-François de Reversat de Célès, qui prêta foi et hommage au roi
pour cette seigneurie le 17 février 1741 puis en fit un long dénombrement
le 10 avril 1764.
Les Reversat de Célès
4
Melchior-François de Reversat de Célès mourut le 27 décembre
1772 dans son hôtel de Toulouse, laissant pour héritier universel son fils
Pierre-Marie-Emmanuel, également conseiller au Parlement de
Toulouse. Lui aussi fit dresser le plan général de son domaine, en 1784 ;
malheureusement, cette série de sept planches coloriées inventoriée en
1994 par les Archives départementales de la Haute-Garonne comme
faisant partie des Archives municipales de La Salvetat-Saint-Gilles, a
depuis disparu. Son examen aurait permis de mieux cerner les
modifications apportées au domaine durant le XVIIIe siècle, l’observation
archéologique du château témoignant déjà d’une importante campagne
de travaux sur le bâti.
Sous la Révolution, Pierre-Marie-Emmanuel de Reversat fut
victime de son passé de parlementaire et condamné à mort puis
guillotiné le 6 juillet 1794 place du Trône à Paris. Ses biens, confisqués,
furent vendus par la direction des Domaines, le 11 ventôse an III [2 mars
1795] en une soixantaine de lots. Le plus important d’entre eux, n°826,
adjugé 67 000 francs, concerne les "château et dépendances" ; on ne
dispose pas d’intitulé plus précis, les procès-verbaux d’estimation et
d’adjudication ayant été détruits en 1942 dans un sinistre subi par les
Archives départementales de la Haute-Garonne.
L’acquéreur de ce lot, Couderc, céda quelques années plus tard la
propriété à la famille Teulade, sans doute à Ambroise, dont le fils, Jean-
Baptiste, recueillit la succession en 1813. Les matrices cadastrales du XIXe
siècle désignent bien les Teulade comme propriétaires des parcelles n°28
à n°32 et n°34 à n°37 du lieu-dit "château" [Planche 3]. Le partage de la
succession de Jean-Baptiste Teulade, décédé en 1839, semble avoir placé
le château de La Salvetat dans le lot dévolu à l’un de ses fils, Marc-
François-Marie-Ernest Teulade, qui le légua, par son testament du
12 décembre 1883, à son neveu, Marc-Marie-Gabriel Teulade. L’acte de
partage des biens de Jean-Baptiste Teulade, établi en 1852 et 1854, n’a
pas été localisé par le notaire qui en conserve encore les minutes.
Retrouvée, cette pièce permettrait vraisemblablement de se faire une
idée du domaine au XIXe siècle ou du moins de l’usage qu’en faisaient
ses propriétaires.
Ayant hérité de son oncle en 1892 et réuni "exclusivement sur sa
tête tous les droits quelconques ayant pu constituer l’avoir et le patrimoine
de la famille Teulade et spécialement l’entière propriété du château de La
Salvetat", Marc-Marie-Gabriel s’en défit aussitôt, le 21 septembre 1895 au
profit d’Eugénie Delbos, épouse de Jean Angrémy. Celle-ci n’ayant pu
honorer les emprunts contractés pour cette acquisition, le domaine fut
saisi et vendu aux enchères en 1900.
Le cahier des charges dressé les 29 et 30 mai 1900 en vue de
l’adjudication constitue le premier état des lieux détaillé du château
5
Le XXe siècle
Le XIXe siècle
La Révolution
depuis les indications portées au XVIIIe siècle dans le dénombrement de
1764 et sur les plans de 1732 –relatifs toutefois seulement au domaine.
L’adjudicataire, Marguerite Mazars de Mazarin, celle-là même qui
avait consenti un prêt à Madame Angrémy, passa déclaration de
command le 3 novembre 1900 au profit d’Hippolyte Privat. Celui-ci
devait mourir dans le château, le 3 septembre 1924. Les transformations
que l’on peut constater en comparant les relevés réalisés en 1881 par
Edmond Cabié [Planches 7-9] et les photographies du début du XXe siècle
[Planches 10-11] ont sans doute été réalisées pour Hippolyte Privat au tout
début du XXe siècle. La suppression de la toiture en pavillon de la tour
escalière et son remplacement par une terrasse crénelée datent donc de
ces années.
Douze ans après le décès d’Hippolyte Privat, sa veuve, qui
demeurait encore au château, et ses trois enfants vendirent le domaine
à Simone-Christine Jolidon, épouse d’Henri-Dominique-Albert-Roger-
Marie de Pérignon. Deux semaines à peine après la signature de l’acte
notarié, Madame de Pérignon recevait dans sa nouvelle demeure
quelque deux cents membres de la Société des Toulousains de Toulouse
en visite touristique, qui constatèrent que "des travaux de restauration et
d’aménagement" étaient en cours. Six mois plus tard, le château
changeait à nouveau de mains au profit de Jeanne-Alexandrine Lacaze.
Le libellé de la désignation du bien s’achève par la mention "que sont
compris dans la présente vente le chauffage central et la salle de bains".
Tels étaient donc les aménagements de confort effectués par Madame
de Pérignon mais suffisent-ils à expliquer la plus value, le prix de vente
du domaine étant passé de cinquante mille francs le 20 mai 1936 à cent
trente mille francs le 28 décembre ?
Le nouvel acquéreur, qui demeurait dans l’Hérault en 1936 et
mourut à Béziers en 1958, n’habita probablement jamais La Salvetat-
Saint-Gilles. L’acte de vente conclu par ses héritiers, le 5 novembre 1960,
au bénéfice de Marie-Antoinette Gaillard, épouse de Maurice-Auguste
Marty, stipule en outre qu’une partie des terres était affermée à un
agriculteur de La Salvetat-Saint-Gilles, Pierre Dubosc.
Le 2 février 1994, Marie-Antoinette Gaillard, veuve de Maurice-
Auguste Marty, fit donation de la nue-propriété du domaine à ses deux
petits-enfants, Martine-Françoise-Marie de Laburthe et Bernard-
Maurice-André de Laburthe, la désignation du bien était sans
équivoque : "une très vaste bâtisse dite "Le Château" en état de grand
délabrement et de fissure, devenue inhabitable".
6
LE CHÂTEAU ET SES ABORDS
Le château forme actuellement, autour d’une cour centrale, un
quadrilatère d’environ trente mètres sur quinze. Ainsi qu’il apparaît
immédiatement, la construction n’est pas homogène mais témoigne
d’au moins trois campagnes de construction qui ont elles-mêmes sans
doute fait l’objet de plusieurs aménagements.
L’aile Sud conserve les parties les plus anciennes, élevées autour
de 1300 et caractérisées par une galerie supérieure, comportant des
éléments actifs de tir, sur mâchicoulis en arcs brisés reposant sur des
contreforts [Planche 18]. Si l’angle Sud-Ouest correspond encore à la
construction primitive –quelques éléments de défense pour armes
d’épaule [Planche 22] montrent toutefois qu’il y eut également des
remaniements, probablement au moment des guerres de religion–, cette
aile, qui compte aujourd’hui cinq travées, devait se prolonger vers l’Est
[Planche 18]. Elle fut recoupée vers la fin du XVIe siècle ou le début du
XVIIe siècle lorsque l’on remania fortement la fortification médiévale.
Celle-ci adopta alors l’essentiel de sa structure actuelle sous la forme de
quatre ailes constituées de deux corps de logis reliés par deux longues
galeries et loges superposées, autour de la cour centrale. Les étages
étaient distribués par une grosse tour carrée qui conserve encore
l’essentiel de son ancien escalier de menuiserie. La construction dut
ensuite être mise au goût du jour au XVIIIe siècle, probablement par les
Reversat de Célès, propriétaires à partir de 1729, comme en témoignent,
entre autres, les ouvertures de la façade Nord [Planche 16] et les niches
sur trompes de la façade Ouest [Planche 17]. Ainsi qu’on l’a signalé plus
haut, une campagne de travaux a modifié l’aspect extérieur de la tour
escalière, transformée en une sorte de faux donjon au début du
XXe siècle [Planches 7-11].
Pour confirmer et compléter ce très bref résumé des grandes
étapes de l’évolution du château, il sera nécessaire d’approfondir les
recherches en archives ainsi que l’analyse archéologique du bâti. Les
données sont cependant un peu moins lacunaires pour ce qui concerne
le site sur lequel est implanté le château.
Au début du XVIIIIe siècle, le coeur du domaine est précisément
circonscrit, autour du château, sous le nom de l’"enclos". La feuille A du
plan de 1732 représente à peu près exactement les limites des terres
attachées directement au château, celles qui furent vendues en même
temps que lui sous le n°826 en 1795, désigné alors comme "un château et
dépendances", et qui sont demeurées quasiment inchangées jusqu’à la
fin du XXe siècle en dépit du grand nombre de propriétaires successifs
[Planche 1]. L’article 8 du dénombrement de 1764 décrit littéralement cet
L’ "enclos"
Le château
7
ensemble : "un château seigneurial avec une grande tour, offices, garenne,
jardin, vivier, prés, terre et bois, tout en un enclos et attenant, au bas
duquel enclos coule la rivière dite de l’Aussonnelle".
Posé stratégiquement sur une plateforme en limite de plateau, le
château surplombe à l’Ouest et au Sud des à-pics boisés ("la Garenne")
qui descendent, à quelques dizaines de mètres en contrebas, au fond du
vallon où coule la petite rivière de l’Aussonnelle. Le même article 8 situe
au "Levant la rue ou chemin…" –actuelle avenue des Capitouls, vers la
cour des communs et le village, où était pratiqué l’accès principal ; au
"Midi la place publique de devant l’église" –actuel rond-point François-
Mitterrand ; et au "Septentrion le restant de mon enclos et terres à moi
appartenant" –le dégagement vers la campagne, au Nord.
Les façades Sud et Ouest de l’ancienne forteresse médiévale
dominent toujours des terrains escarpés, plantés en bois qui ont
constitué une garenne dans laquelle a été installée une glacière
[Planche 2]. Côté Ouest toujours, le mur du château a été sur-épaissi et
des niches aménagées au niveau de la terrasse d’où part une vue
d’agrément plongeant sur le bois de la Garenne et l’horizon.
Du côté du village, à l’Est, se situait l’entrée du domaine. À partir
du XVIIIe siècle, les documents permettent de confirmer cet accès, sans
doute ménagé là dès l’origine. Le plan de cadastre du XIXe siècle situe
bien à cet endroit l’entrée de la propriété, qui se pratiquait dans l’angle
Sud-Est entre les bâtiments des communs [Planche 4]. Depuis la cour des
communs, comprise entre la façade Est du château et la route de Pibrac
–actuelle avenue des Capitouls–, un escalier disposé entre les deux
pavillons subsistant permettait d’accéder à la terrasse d’où l’on pouvait,
à pieds, rejoindre la façade principale tournée vers le Nord [Planche 19].
Devant la façade Nord et l’entrée du château, un pont dormant
enjambe toujours les fossés secs. Au-delà, la vue s’étendait vers la
campagne. Au début du XVIIIe siècle, le plan levé en 1732 peu après la
cession du domaine par les Lombrail montre que ce vaste espace était
encore borné par le mur du jardin potager [Planche 2]. Plus loin étaient
plantées les vignes du Motha, entre le chemin et le versant du coteau
descendant vers l’Aussonnelle. Comme l’a noté l’institutrice du village
dans la Monographie communale rédigée en 1899 à la demande du
Ministère de l’Instruction publique, les vignes constituaient encore à la
fin du XIXe siècle la principale ressource agricole de La Salvetat-Saint-
Gilles. En 1729, la vente du domaine comprenait "enclos, bois, terres, prés,
vignes…" mais aussi "les caves et vaisselles vinaires" ainsi que "la récolte
pendante", évaluée mille livres. Même possédé par des membres
importants du Parlement de Toulouse, habité ou non par ses
propriétaires, et bien que la vigne ait peut-être cessé d’être cultivée aux
abords du château, –on n’en trouve plus au milieu du XIXe siècle que
8
sous le n°31 (section B) du cadastre [Planche 3] –, le domaine a conservé sa
vocation agricole : en 1895 sont mentionnés "vivier, parc, terres
labourables, bois, prés, sols, pâtures" ; en 1936, "le cheptel mort et vif
attaché à ladite propriété et servant à son exploitation" ; en 1960 enfin, la
propriété est dite "rurale" et la moitié des seize hectares qui la
composent est affermée à un agriculteur.
Si les tenants des côtés Sud et Ouest n’ont, du fait même de la
configuration du terrain, jamais été modifiés, il n’en est pas tout à fait de
même des limites Est et Nord, qui ont subi le contrecoup, depuis le début
des années 1960, de l’évolution urbaine générale.
En 1961, un échange de terrain entre le propriétaire et la
Commune a permis à celle-ci de créer à l’emplacement de l’ancien vivier
et des communs longeant l’actuelle avenue des Capitouls –ancienne
route de Pibrac, D-82– un parking baptisé Place Jean-Jaurès [Planches 4-5
& 12-13]. Le portail d’entrée du domaine s’est trouvé ainsi reculé de
quelques mètres ; mais, surtout, la voie d’accès pour les automobiles a
désormais été reportée en avant du château, à l’extrémité Nord du
parking.
En 1994, la vente de la parcelle n°51 à la société Foncier Conseil a
autorisé la création d’un lotissement de neuf maisons à l’extrémité
Nord-Est de la propriété [Planches 6 & 14].
Ces aménagements, ainsi que l’élargissement de l’avenue des
Capitouls, décidé en 1987, participent de l’évolution générale de la
commune de La Salvetat-Saint-Gilles, inaugurée, en 1957, par l’adoption
d’un plan d’aménagement visant à urbaniser l’ancien village rural
[Planche 5].
LA PARCELLE N°AC-135
La parcelle n°AC-135 [Planche 6], auparavant désignée sous le
n°AC-50, est aisément identifiable sur les plans anciens représentant le
domaine du château de La Salvetat-Saint-Gilles ainsi que dans les textes.
= Les feuilles A et E du plan d‘arpentage de 1732 la désignent en plan
mais aussi littéralement : sur la feuille A, sous le "N°3 est le jardin avec ses
allées dudit seigneur" [Planche 1]; sur la feuille E "allées – Jardin Potager"
[Planche 2]. Les informations se complètent donc et sous le terme
d’"allées", il faut comprendre, non pas les allées d’un jardin régulier mais
celles séparant les carrés d’un potager.
= Dans l’article 8 du dénombrement de 1764, il convient de la deviner
sous le nom de "jardin", sans doute toujours dans le sens de "Jardin
Potager", comme précédemment.
9
= Sur le plan cadastral de 1832, elle porte le n°36 (section B) ; tout au long
du XIXe siècle, les matrices désignent la nature du sol en tant que
"terres".
= Dans le cahier des charges dressé en vue de l’adjudication de 1900, la
parcelle n°36 (section B) apparaît à l’article 11 qui renseigne sur la nature
de la désignation précédente : "Une pièce de terre nature labourable
portée sur la matrice cadastrale de ladite commune sous le n°36 même
section B du plan, lieudit au Château, de contenance de 1 hectare 86 ares
60 centiares". La contenance correspond bien à celle actuelle, compte
tenu de l’emplacement réservé le long de l’avenue des Capitouls.
= En 1960 enfin, on peut supposer que cette parcelle était comprise dans
les terrains affermés qui représentaient huit hectares sur les seize que
comptait le domaine, en considérant logiquement que ni le coteau boisé
ni le château ne devaient faire partie de cette location.
Entre l’"état Lombrail", auquel correspond vraisemblablement le
plan de 1732 levé peu après la vente de 1729, et l’"état Reversat", que l’on
devine à travers le plan cadastral de 1832, se situe très certainement
l’évolution la plus marquante du domaine. Les transformations opérées
au XVIIIe siècle –et dont témoignent notamment les façades Nord et
Ouest du château– se sont sans doute accompagnées d’un
aménagement paysager, du seul côté où celui-ci était possible, à savoir
côté Nord. En dépit de l’altération de la feuille E, le plan de 1732 fait
clairement apparaître que le "Jardin Potager" était clos de murs qui
fermaient totalement la terrasse sur laquelle est assis le château, les
murs se prolongeant jusqu’à la limite du coteau boisé. Si le plan
cadastral de 1832 délimite toujours l’actuelle parcelle AC-135 –alors n°36
(section B)–, il ne signale plus de murs de clôture pour cette parcelle. En
revanche, l’aile des communs perpendiculaire au chemin –actuelle
avenue des Capitouls–, déjà perceptible sur le plan de 1732 ne masque
plus, désormais, la vue vers le Nord depuis le château. On peut supposer
qu’à la fin du XVIIIe siècle, comme cela se pratiquait couramment, on a
aménagé, devant la façade Nord remise au goût du jour, une manière de
"perspective végétale", consistant en prairies, pâtures etc. et reconstruit
l’aile des communs perpendiculaire à la route suffisamment en retrait
pour dégager la façade Nord et la nouvelle perspective. Pour vérifier
cette hypothèse, il suffirait vraisemblablement de retrouver la série de
plans de 1784 dont il a été parlé plus haut…
La cession du domaine sous la Révolution a sans doute précipité
résolument la destination agricole des terres situées au Nord du
château. On sait encore trop peu de choses sur la propriété Teulade au
cours du XIXe siècle mais il est certain que, à partir de 1832, l’actuelle
parcelle n°AC-135 a toujours été désignée, sous le n°36, comme
10
contenant des terres, vraisemblablement encore en culture en 1960. À
cette date, les communs construits perpendiculairement à la route
n’existaient déjà plus. L’autre aille des communs fut détruite peu après
pour l’aménagement du parking.
En raison même de sa situation topographique en bordure de
plateau et de la persistance de la vocation agricole du domaine, l’enclos
du château de La Salvetat n’a sans doute jamais été doté d’un véritable
parc. Le potager ordonnancé existant au début du XVIIIe siècle a
vraisemblablement été supprimé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
et remplacé, d’abord par une prairie puis très rapidement, du fait de la
vente révolutionnaire, par des terres de culture. L’urbanisation de la
commune depuis la seconde moitié du XXe siècle a progressivement
rogné les limites du domaine côté Nord et côté Est. Aujourd’hui, la
préservation du nouveau Monument Historique et sa mise en valeur au
milieu d’un environnement en évolution passent par la redéfinition d’un
nouvel enclos.
Conclusion
11
Chronologie
Première mention de La Salvetat
5 janvier 1194
Confirmation par le roi des libertés de La Salvetat concédées à Raymond VI comte de
Toulouse.
[Archives nationales, JJ 21]
1217
Mention de La Salvetat ["près de Tolosa"] dans l’Histoire de la guerre des Albigeois.
[Cl. DEVIC & J. VAISSETTE, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, Toulouse,
1879, t. VIII, c. 151-152]
Le domaine de La Salvetat-Saint-Gilles sous l’Ancien Régime
La propriété de la famille Tournier
+ Gaillard Tournier
+ Bertrand Tournier
+ Antoine Tournier
+ Thomas Tournier
26 janvier 1378
Acte de vente mentionnant Gaillard Tournier, chevalier, seigneur de Launaguet et de La
Salvetat-Saint-Gilles.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, E 915, cité par André Navelle, 1995, t. X p. 135]
1402-1403
Inventaire après décès des biens de noble Bertrand Tournier, chevalier, seigneur de La
Salvetat-Saint-Gilles, Parmi ses nombreuses demeures est cité le château ["fortalicium"] à La
Salvetat-Saint-Gilles, qui ne contient que peu de mobilier.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 5897 ; Véronique Lamazou-Duplan, 2002, p. 43-45]
5 septembre 1444
Vente par autorité de justice de la juridiction haute et basse de La Salvetat-Saint-Gilles,
par noble Antoine Tournier, seigneur de Launaguet, à Jacques Fresquet, marchand à Toulouse,
moyennant 100 livres tournoi.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 4468, f°50-51]
8 mai 1454
Acte entre noble Thomas Tournier, seigneur direct de La Salvetat-Saint-Gilles, et
Mathieu Pillot.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 9811, f°1v°-3v°]
4 novembre 1454
Acte entre noble Thomas Tournier, seigneur direct de La Salvetat-Saint-Gilles, et
Mathieu Pillot.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 9811, f°21-22]
13
La propriété de la famille de Lamarche
+ Guillaume de Lamarche, notaire, secrétaire du roi et greffier au Parlement
+ Baptiste, Étienne et Jean de Lamarche
7 mars 1479
Hommage de noble Guillaume de Lamarche, écuyer, notaire, secrétaire du roi et greffier
au Parlement, au comte de l’Isle-Jourdain, pour la seigneurie de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 5042, cité par André Navelle, 1995, t. VI p. 69-70]
Septembre – 12 novembre 1481
Le Parlement tient son siège au château de La Salvetat, en raison de la peste qui sévit à
Toulouse.
"[…] le parlement de Toulouse, fuyant la peste de ville en ville, vint siéger
au château de La Salvetat de la mi-septembre au 12 novembre
[…]" :
[Léon Dutil, La Haute-Garonne et sa région. Géographie historique, t. II, "Localités", Paris-Toulouse, 1929]
Avant 1498
Décès de Guillaume de Lamarche. La seigneurie passe à Baptiste, Étienne et Jean de
Lamarche.
[André Navelle, 1995, t. VI p. 69-70]
19 avril 1510
Acte de location de Jean de Lamarche, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 2806, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 769-70]
La propriété de la famille Rigaud
+ Arnaud Rigaud, père
+ Jean Rigaud, fils du précédent
+ Arnaud Rigaud, jeune, frère du précédent, époux de Jacquette de Voisins
+ Jean Rigaud, fils des précédents
+ Jean Rigaud, fils d’Arnaud Rigaud, père
2 novembre 1510
Prise de possession de La Salvetat-Saint-Gilles par noble Arnaud Rigaud, époux de noble
Françoise de La Marche, soeur et héritière de noble Jean de La Marche.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 2806, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79]
18 décembre 1510
Arnaud Rigaud, co-seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, et Baptiste de La Marche créent
le juge de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 1293, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
23 décembre 1510
Nouvelle prise de possession de La Salvetat-Saint-Gilles par noble Jean Rigaud fils de
noble Arnaud Rigaud, à la suite de la réception du testament de Jean de La Marche, son grandpère
maternel, qui l’avait nommé héritier de ce bien.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 2806, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
1530-1533
Décès de Jean Rigaud, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles. La seigneurie passe à son
frère Arnaud Rigaud, jeune, fils d’Arnaud Rigaud et de Françoise de La Marche.
[André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
14
20 mai 1533
Procuration de noble Arnaud Rigaud, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, à noble
Arnaud Rigaud, seigneur d’Aigrefeuille, son père.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 9774bis, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
1540
Dénombrement d’Arnaud Rigaud pour la terre de La Salvetat-Saint-Gilles.
"De la liasse des hommages et dénombrements de terres et seigneuries assises
dans les enclaves de la sénéchaussée de Toulouse, cotée n°15 de l’armoire 4 en 4 paquets et
du paquet B f°368 étant dans la chambre des archives du roi en la trésorerie de Toulouse a
été tiré par abrégé le dénombrement suivant :
Arnaud Rigaud, écuyer, dénombre en l’année 1540 la terre et seigneurie de
La Salvetat-Saint-Gilles avec justice haute, moyenne et basse, moitié de ladite seigneurie
assise dans l’enclave de la sénéchaussée de Toulouse et l’autre moitié dans la
sénéchaussée d’Armagnac sous l’albergement annuel de 50 sous tournois pour la moitié
assise dans la sénéchaussée de Toulouse, payée par les habitants dudit lieu par ancienne
convenance".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, II-174, p. 441]
3 janvier 1546
Contrat de mariage de noble Arnaud Rigaud, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, avec
noble Jacquette de Voisins.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 1372, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
25 août 1551
Testament de Jacquette de Voisins, veuve de noble Arnaud Rigaud, seigneur de La
Salvetat-Saint-Gilles,, inhumée à l’église Saint-Gilles de La Salvetat, aux côtés de son époux. Son
héritier est Jean Rigaud, son fils.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 11868, n°13207, cité par André Navelle, 1995, t. IX p. 79-
81]
1554-1558
Décès de Jean Rigaud, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, fils d’Arnaud Rigaud, jeune,
et de Jacquette de Voisins.
[André Navelle, 1995, t. IX p. 79-81]
1571
Mariage de Jean de Rigaud, fils d’Arnaud Rigaud, père, et de Françoise de La Marche,
avec Louise de Verneuil. Jean de Rigaud est dit seigneur de Vaudreuil, Auriac, Greffeuille,
Gaudiez et La Salvetat-Saint-Gilles.
[André Navelle, 1995, t. IX p. 83]
1574
"Discours au roi du comportement de ses sujets…" par le seigneur de Fourquevaux
mentionnant l’occupation de La Salvetat par les Protestants.
[Cl. DEVIC & J. VAISSETTE, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, Toulouse,
1879, t. XII, c. 1069]
Novembre 1592-octobre 1595
Décès de Jean de Rigaud.
[André Navelle, 1995, t. IX p. 83]
15
La propriété de la famille de Lombrail
+ Jean Lombrail, bourgeois, capitoul en 1596
+ Pierre-Louis de Lombrail, fils du précédent, conseiller au Parlement de
Toulouse
+ Pierre de Lombrail, fils du précédent, conseiller au Parlement de Toulouse
+ Joseph-Gabriel de Lombrail, fils du précédent, conseiller au Parlement de
Toulouse
25 février 1644
Acte de mariage entre Pierre-Louis de Lombrail, conseiller au Parlement de Toulouse, fils
de Pierre de Lombrail, conseiller au Parlement, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, et de
Françoise de Paule, et Gabrielle de Nièpce.
"[…] et aussi convient qu’en faveur et contemplation dudit mariage, ledit seigneur
de Lombrail, père nommé, [donne à] Pierre-Louis de Lombrail son fils, la moitié de tout et
chacun ses biens conformément au pacte de mariage d’entre ledit sieur de Lombrail père
et ladite damoiselle Françoise de Paule du dix-septième de mars 1609 retenu par
Me François Poisson, notaire à Toulouse, le vingt-sixième mars 1628, pour être ladite
moitié de tout et chacun ses biens jouir par son fils après son décès, franche et quitte de
toutes charges, dans laquelle moitié ledit sieur de Lombrail père entend comprendre
l’office de conseiller en ladite cour dont ledit sieur son fils est pourvu, ensemble une
maison sise dans Toulouse selon sa condition, et la terre et seigneurie de Salvetat avec ses
appartenances et dépendances, pour être jouie après son décès et de ladite damoiselle de
Paule, sa femme […]"
[Archives départementales de la Haute-Garonne, R 27, f°192-197]
10 mai 1651
Acte d’émancipation fait par Pierre de Lombrail, conseiller du roi, en faveur de Marie-
Henriette de Lombrail, sa fille, âgée de vingt-huit ans, par conventions avec Pierre-Louis de
Lombrail, seigneur de La Salvetat, conseiller au Parlement, son fils, devant Me Arnaud Dufaure,
notaire à Toulouse.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, R 28 f°554v°-555v°]
7 février 1668
Testament de [Pierre-]Louis de Lombrail, conseiller au parlement de Toulouse.
"[…] Premièrement, je veux être enterré dans l’église paroissiale de La Salvetat-
Saint-Gilles […]
J’institue mon héritière universelle et générale Dame Gabrielle de Niepce, ma très
chère et bien aimée épouse […]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 11846, n°5419-2]
14 novembre 1674
"Dénombrement de la place et communale de La Salvetat-Saint-Gilles".
"Premièrement […] Messire Pierre de Lombrail, conseiller du roi en sa cour de
parlement de Toulouse et seul seigneur justicier haut moyen et bas, foncier et direct […]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, II-170, p. 1257]
27 septembre 1682
Contrat de mariage entre Messire Pierre de Lombrail, seigneur de La Salvetat, avec Marie
Dadvizard, en présence de Gabrielle de Nièpce, sa mère, veuve de Pierre-Louis de Lombrail,
devant Me François Foutier, notaire à Toulouse.
"[…] Plus en contemplation du mariage, ladite Dame de Nièpce relâche et délaisse
en faveur dudit sieur de Lombrail son fils, la jouissance de la moitié de ladite terre de La
Salvetat, se réservant la jouissance de l’autre moitié de ladite terre. […]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, R 32, f°1v°-4]
24 décembre 1700
"Testament de Messire Pierre de Lombrail, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles, Le
Pujoulet et autres places, conseiller au Parlement de Toulouse, ouvert le dixième décembre 1712
suivant le verbal d’ouverture reçu par moi Maignac, notaire à Toulouse".
16
"[…] Je veux que Joseph-Gabriel de Lombrail, mon fils aîné, soit mon héritier […]
Fait à Toulouse dans ma maison ".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 11846, n°5419-1]
1712
Décès de Pierre de Lombrail, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Cité dans de dépôt du testament du 24 décembre 1700, Archives départementales de la Haute-Garonne,
3E 11846, n°5419-1]
6 juin 1720
Constitution de rente par Marie Dadvizard, veuve de Pierre de Lombrail, seigneur de
La Salvetat-Saint-Gilles et conseiller au Parlement de Toulouse, devant Me Gardeil, notaire à
Toulouse.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 4200]
2 mai 1723
Reconnaissance de dette de Marie Dadvizard, veuve de Pierre de Lombrail, seigneur de
La Salvetat-Saint-Gilles et conseiller au Parlement de Toulouse, devant Me Rieux, notaire à
Toulouse.
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 10930]
26 mai 1723
Donation de tous ses biens par neuvièmes à ses enfants par Marie Dadvizard, veuve de
Pierre de Lombrail, devant Me Barrès, notaire à La Salvetat.
[Cité dans l’acte de vente du 10 juin 1729, Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 6093]
23 juillet 1723
Insinuation de la donation faite le 26 mai 1723 par Marie Dadvizard, veuve de Pierre de
Lombrail, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles et conseiller au Parlement de Toulouse, au profit
de ses enfants, devant Me Barrès, notaire à La Salvetat.
"Sachent tous présents et à venir que ce jour d’hui vingt-sixième mai 1723, aprèsmidi,
au lieu de La Salvetat-Saint-Gilles, viguerie, diocèse et sénéchaussée de Toulouse, et
dans le château seigneurial dudit lieu […] par-devant nous, notaire royal et témoins basnommés,
a été constituée en personne Dame Marie Dadvizard, veuve de Messire Pierre de
Lombrail, conseiller au Parlement de Toulouse, seigneur dudit La Salvetat et autres places,
habitante de ladite ville de Toulouse, étant de présent au présent lieu de La Salvetat, […]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, C 34, f°397v°-398v°]
La propriété de la famille Reversat de Célès
+ Nicolas de Reversat de Célès, conseiller au Parlement de Toulouse
+ Melchior-François de Reversat de Célès, fils du précédent, conseiller au
Parlement de Toulouse
+ Pierre-Marie-Emmanuel de Reversat de Célès, seigneur de Marsac, fils du
précédent, conseiller au Parlement de Toulouse
10 juin 1729
Vente de la terre et seigneurie de La Salvetat par Joseph-Gabriel de Lombrail, seigneur
de La Salvetat-Saint-Gilles, à Nicolas Reversat de Célès, conseiller et doyen du Parlement de
Toulouse, devant Me Payan, notaire à Toulouse.
"Par-devant nous avocat en Parlement, notaire de Toulouse, personnellement
établi Messire Joseph-Gabriel de Lombrail, seigneur de La Salvetat et Le Pujoulet, habitant
de Toulouse, lequel tant en qualité de donataire contractuel que d’héritier par bénéfice
d’inventaire de défunt Messire Pierre de Lombrail, seigneur de La Salvetat, conseiller au
Parlement de Toulouse, son père, […] a vendu purement et irrévocablement à Messire
Nicolas de Reversat de Célès, conseiller et doyen du Parlement de Toulouse, ici présent et
acceptant, savoir est la terre et seigneurie haute, moyenne et basse du lieu de La Salvetat-
Saint-Gilles, située dans le diocèse et sénéchaussée de Toulouse, avec toutes ses
dépendances, consistant en un château avec ses offices, enclos, bois, terres, prés, vignes,
17
métairie, moulin à vent et forge, ensemble à seigneurie directe et foncière de l’entière
terre […] ensemble les caves et vaisselles vinaires, et certains meubles et effets de ceux qui
sont dans le château et dépendances dudit La Salvetat dont il a été dressé un état
[…] laquelle vente est faite pour la somme de soixante-cinq mille livres savoir quinze cents
livres pour le prix des caves, vaisselles vinaires et autres meubles, de mille livres pour le prix
de la récolte pendante et des droits seigneuriaux de la présente année et les soixante-etun
mille cinq cents livres restantes pour le prix de la seigneurie haute moyenne et basse,
foncière et directe […]
Et afin qu’il apparaisse à l’avenir [?] de l’état présent du château et bâtiments
dépendants de ladite terre de La Salvetat, tant ledit seigneur de Célès que ledit sieur de
Lombrail ont nommé respectivement Salvignol, charpentier de Toulouse, auquel ils ont
donné pouvoir de procéder en seul et incessamment, sans formalité de justice ni
prestation de serment, à la vérification et relation de l’état dudit château et bâtiment
[…]" :
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 6093]
3 mars - 30 mai 1732
"Plan géométrique du moulon dans lequel est le château de La Salvetat Saint-Gilles,
appartenant à messire de Célès, conseiller au parlement de Toulouse, seigneur dudit lieu de La
Salvetat et autres places, dans lequel moulon est encore le terroir de la Courrège et la métairie
appelée de Taure, chapitre premier ; contenant ledit moulon en corps 69 arpents 1 mezaillade 3
plants et un tiers de place.
Nous, Jean Blès, arpenteur juré des fonts du roi de la maîtrise de Toulouse, transféré
à Villennes habitant de Castelnau des Tretefouns, certifions avoir procédé à l’arpentement
général de l’entière terre du lieu de La Salvetat Saint-Gilles conformément à la police
passée avec messire de Célés, conseiller au Parlement de Toulouse, seigneur dudit lieu de
La Salvetat et autres places, le 23 du mois de février dernier 1732, lequel arpentement
avons commencé le 3 du mois de mars de ladite année, suivant l’indication qui nous en a
été faite par les indicateurs que ledit seigneur de Célès nous a fournis à cet effet. Laquelle
entière terre confronte en corps du Levant déclinant au Midi, commençant à une pièce de
terre des héritiers de Pierre Faure, forgeron du lieu de Plaisance qui va en pointe au long
du chemin appelé de Mailhés, avec la juridiction dudit lieu de Plaisance, un fossé qui fait la
division entre deux et un chemin public qu’on [?] entièrement dudit lieu de Plaisance à
Lisle Jourdain, Midi ladite juridiction de Plaisance en suivant ledit chemin jusqu’à la rivière
de Laussonnelle et de ladite rivière en suivant ledit chemin jusqu’à la juridiction de
Léguevin, confronte avec la juridiction de Fontanilles, ledit chemin […] allant dudit lieu de
Plaisance à Lisle faisant la division entre deux. Du Couchant déclinant au Septentrion,
confronte avec ladite juridiction de Léguevin, partout un fossé qui fait la division entre
deux et encore dudit Couchant par le moyen d’un angle qui fait en descendant au long de
ladite rivière de Laussonnelle vers le Septentrion jusqu’à ladite juridiction dudit Plaisance,
confronte dudit Couchant avec les terres et prés de la métairie de Lescalette, ladite rivière
de Laussonnelle faisant la division entre deux, Septentrion avec ladite juridiction de
Léguevin, bois, terres et prés de ladite métairie de Lescalette, en descendent jusqu’à ladite
rivière de Laussonnelle partout un fossé faisant la division entre deux, et encore dudit
Septentrion [?] partie au [Levant ?], confronte en montant depuis ladite rivière de
Laussonnelle vers ledit lieu de Plaisance avec la juridiction dudit Plaisance, un fossé qui va
depuis ladite rivière jusqu’au bout du chemin appelé du Prat Long faisant la division entre
deux, et en suivant ledit chemin du Prat Long qui fait aussi la division de la juridiction
dudit Plaisance et de La Salvetat en descendant vers ledit lieu de Plaisance jusqu’à la pièce
de terre qui est sur la main gauche qui va en pointe en descendant au long dudit chemin
de Mailhes appartenant ladite pièce auxdits héritiers de Pierre Faure, contenant un arpent
deux places, confrontant ladite pièce qui fait les confronts généraux dudit lieu de La
Salvetat, du Septentrion avec la juridiction dudit Plaisance partie un fossé et un tertre
faisant la division entre deux, et terre restantes des héritiers de Faure dans la juridiction
dudit Plaisance sans fossé ni tertre entre deux, et avons trouvé contenir ladite terre de La
Salvetat en total la quantité de 1006 arpents 3 places, l’arpent composé de 576 perches
carrées de 14 [pans ?] de longueur chaque perche, mesure de Toulouse, ledit arpent divisé
en quatre mezaillades, ladite mezaillade composée de 144 perches et ladite mezaillade
divisée en 6 places et la place qu’on nomme entièrement perche est composée de 24
escats autrement perches carrées, fait et clos le 30e du mois de mai 1732.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, PA 229A-H ; Planches 1-2]
18
18 janvier 1733
Testament de Nicolas de Reversat de Célés, devant Me Escoubié, notaire. Le domaine
revient à son fils, Melchior-François de Reversat de Célés.
[Cité dans l’aveu du 10 avril 1764, Archives Départementales de la Haute-Garonne, 1 C 3010]
17 février 1741
Foi et hommage au roi pour la seigneurie de La Salvetat-Saint-Gilles par Melchior-
François de Reversat de Célés.
[Cité dans l’aveu du 10 avril 1764, Archives Départementales de la Haute-Garonne, 1 C 3010]
10 avril 1764
Aveu et dénombrement par Melchior-François de Reversat de Célés, conseiller honoraire
au Parlement de Toulouse, seigneur comte de Marsac, baron de Roquefort, seigneur de Poupas,
Labriche, La Salvetat Saint-Gilles et autres places, devant les trésoriers généraux, chevaliers et
grands voyers de France au bureau des finances et domaines de la généralité de Toulouse, pour
raison de la terre et seigneurie de La Salvetat Saint-Gilles.
"[…] Premièrement, je suis seul seigneur, haut justicier, moyen et bas foncier et
directe dans toute l’étendue de la juridiction et consulat de ladite seigneurie de La
Salvetat Saint-Gilles qui a pour ses bornes et confrontations certaines du Levant en pointe
et du Midi, la seigneurie de Plaisance, un fossé mairal entre deux faisant séparation des
juridictions, dudit Midi encore ladite seigneurie de Plaisance et celle de Fontanilles, un
grand chemin entre deux tirants dudit lieu de Plaisance à l’île Jourdain, du Couchant et du
Septentrion la juridiction de Léguevin, un fossé mairal entre deux faisant aussi division
des juridictions, dudit Couchant encore et du Septentrion la seigneurie de l’Escalete, le
ruisseau de Laussonnelle entre deux faisant aussi division des juridictions, et encore dudit
Septentrion la susdite seigneurie de Plaisance un chemin entre deux appelé le Prat Long
faisant aussi division des juridictions et en tout ce qui est compris dans l’enceinte desdites
bornes et limites de contenance de 1006 arpents ou environ. J’ai procureur juridictionnel,
greffier, bayle, geôlier et autres officiers nécessaires pour l’administration et exercice de
ladite justice et de les destituer si bon me semble.
[…]
8. Plus je possède noblement audit lieu de La Salvetat un château seigneurial avec
une grande tour, offices, garenne, jardin, vivier, prés, terre et bois, tout en un enclos et
attenant, au bas duquel enclos coule la rivière dite de Laussonnelle, sur laquelle il y avait
anciennement un moulin à eau dont il ne reste que les masures. Le tout de contenance de
7 arpents ou environ, confrontant en corps du Levant la rue ou chemin venant de
Colomiers et de Tournefeuille, audit lieu de La Salvetat, du Midi la place publique de
devant l’église, et le chemin de La Salvetat à Pujaudran, et le communal dudit lieu appelé
la Corte, Couchant la rivière de Laussonnelle, et du Septentrion le restant de mon enclos et
terres à moi appartenant.
9. Plus je possède noblement un moulin à vent, une tuilerie, une vigne appelée à Las
Costes, bois et garenne, appelée à la tuilerie, vivier et pasteng, contenant 14 arpents et
demi ou environ, confrontant du Levant le chemin de La Salvetat à Fonsorbes, Midi, vigne
de Jean Laveran, terre des héritiers de Jean Cassera fossé ente deux, et pré noble de la
tuilerie à Midi appartenant ci-après confronté, Couchant ledit pré de la tuilerie et le pré du
Vezinau, noble aussi à Midi appartenant ci-après confronté, Couchant et Septentrion le
pré des héritiers de Guillaume Jambert qu’ils tiennent en foi et hommage de moi, fossé
entre deux, et le communal de La Salvetat où est l’église et cimetière dudit lieu.
10. De plus je possède noblement le pré appelé du moulin contenant 4 arpents
3 mezaillades ou environ au bas de mon enclos, confrontant du Levant mon verger et
garenne dépendant de mon enclos du château, la rivière de Laussonnelle entre deux, Midi
le communal de la baraque au-delà duquel sont les deux prés nobles à Midi appartenant
l’un appelé Leprat Vezinau, et l’autre de la Tuilerie, du Couchant et du Septentrion en
pointe, le fossé appelé Laussonnelle vieille, et lesdits deux prés nobles appelés Leprat
Vezinau et de la Tuilerie, en contenance de 9 arpents ou environ, confrontant du Levant
terres et vignes de plusieurs de mes emphytéotes du fief de Las Costes, terre des héritiers
de Jean Castera, terres nobles à moi appartenantes dépendantes de la Tuilerie, et susdit
fief de Las Costes. Ledit pré noble des héritiers de Guillaume Jambert qu’il tient en foi et
hommage de moi, Midi pré de mademoiselle de Fourquevaux et pré ayant appartenu au
sieur Pines, Couchant pré des héritiers du sieur Lacombe et dudit sieur Pines, Couchant et
Septentrion le ruisseau de Laussonnelle faisant divers contours.
19
11. Plus je déclare tenir et posséder noblement comme dessus un bois taillis appelé
le Grand Bois de La Salvetat contenant 60 arpents ou environ à ce compris une vigne
appelée de L’Escalie, contenant 4 arpents, confronte le tout du Levant le ruisseau de
Laussonnelle, pré des héritiers de Jean Castera, et les terres de la métairie de Peyremieu
appartenant au nommé Rigal Tuilier, fossé entre deux, Midi et Couchant en pointe les
terres de la métairie de las Doussines, et de celle du Ponticayre un fossé entre deux et du
Septentrion les terres de la métairie du Pujala et la métairie de Tabeu à moi appartenant
un fossé mairal entre deux appelé de la Goutille, et encore dudit Levant terre de Jean Teno
un fossé entre deux.
12. De plus je possède noblement comme dessus deux pièces de terre joignant
appelées le Champ du Vergé et le champ Long, ensemble autre pièce de terre où était
anciennement mon moulin à vent et où est ma forge vis-à-vis mon vivier le chemin de La
Salvetat à Toulouse entre deux, le tout de contenance de 23 arpents ou environ,
confrontant en corps du Levant terre du sieur Teulade au lieu de la demoiselle de Lassenbe
fossé entre deux, Midi le chemin de La Salvetat à Plaisance, maisons et jardins de héritiers
de Jean Delgach, du sieur Saint-Julien, de Jean Davan, de Jean Monge et autres Bientenans
mes emphytéotes, Couchant le chemin de La Salvetat à Tournefeuille et à Colomiers,
maisons et jardins des héritiers du sieur Souvielle, dudit sieur Teulade, et autres
Bientenans mes emphytéotes, et du Septentrion le chemin de La Salvetat à Tournefeuille
et à Toulouse, dans lesquels confronts sont compris une partis de garrigue et vacants qui
ont été mis en culture depuis les précédents dénombrements.
13. Plus le déclare que depuis les précédents dénombrements, moi et mes
prédécesseurs, avons fait ouvrir et défricher et mettre en culture une partie des brugnes,
garrigues et vacants dépendant de madite seigneurie de La Salvetat, où il a été bâti une
métairie appelée la Bourdasse et où il y a terres labourables, bois et pasteng, contenant
environ 25 arpents, confrontant du Levant, terres du sieur Teulade, de Jean Delgach, bois à
moi appartenant acquis de Jean Versevin et d’Antoine Delgach, et les terres de la métairie
du Castera, Midi terres de Guillaume Jambert, de Jean Castera et de Jean Delgach,
Couchant terre de Jean Mongé, des héritiers du sieur Gabrielles et des héritiers de Jean
Versevin, Septentrion le chemin de La Salvetat à Fonsorbes, lesdits héritiers de Delgach,
ledit Verscoin et ledit sieur Teulade, et tout noble.
14. Plus je possède aussi noblement une pièce de terre dépendante de ladite
métairie de la Bourdasse et qui fait partie des défrichements des vacants et brugnes de
madite seigneurie, appelée la plaine de las Gandilhes, contenant 14 arpents ou environ,
confrontant du Levant, terre des héritiers de Jean Delgach, et terres de la métairie du
Castera un fossé mairal entre deux, Midi terre de Jean Versevin, Couchant le chemin de La
Salvetat à Fonsorbes, Septentrion terre de Guillaume Jambert et de Jean Castera.
15. Plus je possède aussi noblement autre pièce de terre dépendante de ladite
métairie et faisant aussi partie des défrichements de mes brugnes et vacants contenant
environ 5 arpents, confrontant du Levant terre des héritiers de Guillaume Jambert, Midi
terre du sieur Teulade et de la métairie du Castera, Couchant lesdites terres de la métairie
du Castera, Septentrion terre dudit sieur Teulade.
16. Comme aussi je déclare tenir et posséder féodalement les biens suivant
consistant au restant de mon enclos, et deux pièces de terre appelées à la Courrège de
contenance de 18 arpents ou environ, confrontant du Levant le chemin de La Salvetat à
Toulouse, et à Colomiers et terre du sieur Lacoste, fossé entre deux, Midi le restant de mon
enclos noble où est mon château, jardin, garenne et verger, Couchant la rivière de
Laussonnelle et le pré du sieur Suau, Septentrion ledit sieur Suau, ledit sieur Lacoste et les
héritiers de Pierre Bugarée.
17. Plus je déclare tenir et posséder féodalement comme dessus deux loupins de
bois taillis tout après de madite métairie de la Bordasse contenant un arpent que j’ai
acquis des nommés Versevin et Delgach par actes du 20 novembre 1762, devant Soulages,
notaire, confrontant du Levant, bois, noble à moi appartenant dépendant de madite
métairie et bois du sieur Teulade, dudit Levant et Midi terre noble à moi appartenant aussi
des dépendances de madite métairie, de la Bourdasse, fossé entre deux, Couchant et
Septentrion terres nobles à moi appartenant aussi des dépendances de madite métairie.
18. Plus je possède aussi féodalement une autre métairie appelée de Taleu avec ses
terres brugnes, garrigues et bois, le tout situé audit lieu de La Salvetat que j’ai été forcé de
prendre par décret pour me payer des arrérages de censive et autres droits seigneuriaux
qui m’étaient dus par les propriétaires de ladite métairie de Tabeu ledit décret en date du
[lacune] contenant en tout 19 arpents et demi confrontant en corps du Levant terres de
François, de Bernard Corne, et terres et vignes du sieur Lacombe dépendantes de sa
métairie dite de Tronquou, fossé entre deux, Midi terres et prés d’Antoine Escalas des
20
héritiers de Jean Castera et desdits héritiers du sieur Lacombe, chemin de service et fossé
entre deux, et les terres de la métairie appelée du Cujala, le fossé mairal appelé de la
Goutilhe entre deux Couchant terres labourables, brandes et brugnes de Laurent Davan,
des héritiers de Bertrand Lasserre et de Jean Pujos, fossé entre deux, Septentrion les terres
de ladite métairie de Tronquou appartenant audit sieur Lacombe, une carretère entre
deux appelée Lasparedasse, et tout auprès de ladite métairie de Tabeu, une pièce de terre
contenant un arpent appelé las Barraques et des dépendances d’icelle, confrontant du
Levant terre de Gabriel Carrière, Midi le grand chemin de La Salvetat à l’Isle Jourdain,
Couchant terre de Jean Teno, Septentrion, le fossé mairal de la Goutilhe.
19. Plus une pièce de vigne qui était ci-devant partie en terre et branere des
dépendances de la métairie de Tabeu contenant 2 arpents 3 mezaillades, confronte du
Levant en pointe le terroir de ladite métairie de Tronquou le Req de la Goutille, et les
héritiers de Jean Castera Villary, Midi vigne du sieur Barou et de François Lille, Couchant
Bernard Corne, Dominique Cantegril, et les terres de ladite métairie de Tronquou chemin
de service entre deux Septentrion terre des héritiers de Villary.
20. De plus le déclare que les héritiers de François Martin boulanger, me font
annuellement une rente colloque à titre de locatairie perpétuelle de cinq cetiers avoine
mesure sivadière de Toulouse à raison de 13 arpents, terre et pasteng, situés dans la
juridiction de Plaisance terroir appelé au Vidaillon, confrontant du Levant le chemin de
Plaisance à Fontenilles et le communal dudit lieu de Plaisance, Midi bois du sieur Sage,
Couchant autre chemin allant aussi audit lieu de Fontenilles, et terre des héritiers de
Martin, Couchant et Septentrion la seigneurie de Fontenilles, le ruisseau de Laussonnelle
et un fossé appelé Laussonnelle Vieille entre deux, et ce en vertu de la reconnaissance qui
m’a été consentie par lesdits héritiers de Martin le 24 novembre 1734 devant Barrés,
notaire, qui énonce le bail à locatairie de ladite pièce fait par messire Pierre de Lombrail,
conseiller du parlement, le 2 décembre 1672 devant Cabazié, notaire.
21. Comme aussi je déclare que le sieur Lacoste me fait aussi annuellement une
rente en locatairie perpétuelle de 4 cetiers blés, deux sétiers avoine mesure de Toulouse,
une geline un cinquième et la quatrième partie du foin du pré appelé Leprat long compris
dans les confrontations ci-après expécifiées, le tout à raison d’un terroir appelé de Prat
long ou de Sauvegarde consistant en terres labourables, bois, pasteng et le susdit pré, le
tout de contenance de 32 arpents situé dans ladite juridiction de Plaisance, et dont la
reconnaissance m’a été consentie par demoiselle Marguerite-Françoise Lacoste, femme
du sieur Bernard Castan, suivant la transaction sur procès du 31 mars 1735, passée devant
Richard, notaire, confrontant ledit terroir du Levant les vacants de Plaisance, terres
labourables de divers particuliers et le chemin de La Salvetat à Colomiers, Midi madite
seigneurie de La Salvetat, un fossé mairal entre deux, Couchant la rivière de Laussonnelle,
Septentrion les possessions dépendantes de la métairie dite des Gaubesti ou del Soulié
située dans ladite juridiction de Plaisance.
À raison de laquelle terre et seigneurie de La Salvetat Saint-Gilles, biens et doits
nobles ci-dessus dénombrés, j’ai rendu hommage au roi mon souverain, seigneurie devant
le bureau le 17 février 1741.
Lequel aveu et dénombrement je certifie véritable […]. Fait à Toulouse le 10e avril
1764".
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 1 C 3010]
27 décembre 1772
Acte de décès de Melchior de Reversat de Célès, seigneur de La Salvetat-Saint-Gilles,
devant Me Campmas, notaire à Toulouse.
"L’an mille sept cent soixante-douze et le vingt-septième jour du mois de
décembre à Toulouse avant midi, dans l’hôtel de Messire Melchior-François de Reversat de
Célès, conseiller honoraire de la grand chambre du Parlement de Toulouse, pardevant
nous, notaire et témoins bas-nommés, M. Pierre Arexy, avocat audit Parlement, faisant
pour et au nom de Messire Pierre-Marie-Emmanuel de Célès de Roquefort, ancien
conseiller audit Parlement d’ici absent […] lequel nous a dit qu’à son grand regret ledit
seigneur Melchior de Reversat de Célès, conseiller honoraire audit Parlement, seigneur de
Marsac, Poupas, Labiche, Roquefort-sur-Garonne, La Salvetat-Saint-Gilles et autres lieux,
décéda le jour d’hui vers les neuf heures et demi du soir dans son présent hôtel.
[…]
J’institue Pierre-Marie-Emmanuel, mon fils, conseiller au Parlement de Toulouse,
mon héritier général et universel. […]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3E 2098]
21
16 décembre 1776 et 20 septembre 1779
Aveu et dénombrement par Melchior-François de Reversat de Célés, conseiller honoraire
au Parlement de Toulouse, seigneur comte de Marsac, baron de Roquefort, seigneur de Poupas,
Labriche, La Salvetat-Saint-Gilles et autres places, devant les trésoriers généraux, chevaliers et
grands voyers de France au bureau des finances et domaines de la généralité de Toulouse, pour
raison de la terre et seigneurie de La Salvetat Saint-Gilles.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 1 C 3010]
1784
"Plan de la seigneurie de La Salvetat, appartenant à [Pierre]-Marie-Emmanuel de Célès,
marquis de Roquelaure. Album pl. d’assemblage et pl. 1 à 7, coloriés."
[Mentionné dans l’inventaire des Archives communales de La Salvetat-Saint-Gilles,
Archives départementales de la Haute-Garonne,]
La propriété depuis la Révolution
XIXe siècle
+ Couderc
+ Ambroise Teulade
+ Jean-Baptiste Teulade, fils du précédent
+ Héritiers Teulade, femme et enfants du précédent
+ Marc-François-Marie-Ernest Teulade, fils de Jean-Baptiste Teulade
+ Marc-Marie-Gabriel Teulade, neveu du précédent (1892-1895)
+ Eugénie Delbos, épouse de Jean Angrémy (1895-1900)
+ Hippolyte Privat (1900-1924)
+ Héritiers Privat, femme et enfants du précédent (1924-1936)
+ Simone-Christine Jolidon, épouse d’Henri de Pérignon (1936)
+ Jeanne-Alexandrine Lacaze (1936-1958)
+ Marie-Madeleine-Marguerite Lacaze-Murat et Guillaume-Bernard Lacaze-
Murat, époux de Marguerite-Marie-Louise Colomb, héritiers de la
précédente (1958-1960)
+ Marie-Antoinette Gaillard, épouse de Maurice-Auguste Marty (1960-1994)
+ Martine-Françoise-Marie de Laburthe et Bernard-Maurice-André de
Laburthe, petits-enfants de la précédente (depuis 1994)
14 juin 1794 [26 prairial an II]
Condamnation de Pierre-Marie-Emmanuel de Reversat de Célès, né à Toulouse en 1742
"condamné comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant et approuvant des écrits et
protestations faits au nom du Parlement de Toulouse au mois de septembre 1790".
[Monique Rabourdin, Condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, 1793-1795 , Paris, 1998, p. 271]
2 juillet 1794 [14 messidor an II]
Apposition des scellés au domaine de La Salvetat en vertu du séquestre prononcé sur les
biens de Pierre-Marie-Emmanuel de Reversat de Célès, condamné.
[Cité dans la note de récapitulation des pièces, Archives Départementales de la Haute-Garonne,Q 598]
6 juillet 1794 [18 messidor an II]
Exécution, place du Trône à Paris, de Pierre-Marie-Emmanuel de Reversat de Célès.
[Monique Rabourdin, Condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, 1793-1795 , Paris, 1998, p. 271]
2 mars 1795 [11 ventôse an III]
Vente des biens de "Reversac dit Scellès" par les Domaines au titre des biens nationaux.
"[…]
[Consistance] : Lots 826 à 863 et 867 à 888
- N°826 : un château et dépendances situés à La Salvetat [Adjudicataire ou
command : Couderc] [Prix : 67 000].
[…]
- N°830 : une métairie et dépendances cont. 49 arps terre situées à La Salvetat
[Adjudicataire ou command : Anglade Cenne Mazars subrogée] [Prix : 43 200].
[…]
22
- N°832 : une tuilerie, maison et dépendances, située à La Salvetat
[Adjudicataire ou command : Carrée] [Prix : 9 400].
[…]
- N°833 : un moulin à vent et dépendances, située à La Salvetat [Adjudicataire
ou command : Grimaud] [Prix : 20 300].
[…]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, Q 529]
1795-1813
Vente du domaine de La Salvetat-Saint-Gilles par Couderc ou ses successeurs à
Ambroise Teulade.
Avant 1813
Succession d’Ambroise Teulade. Son fils, Jean-Baptiste Teulade hérite ses biens.
[Cité dans l’acte de vente du 9 janvier 1813, Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 21522]
9 janvier 1813
Échange de biens immeubles situés dans les communes de Bax et La Salvetat entre
François Dubouchet, négociant, et Jean-Baptiste Teulade, négociant, devant Me Jean-Marie
Sarrant, notaire à Toulouse. Cette vente ne concerne pas le domaine de La Salvetat mais semble
attester la propriété de Jean-Baptiste Teulade à cette date.
"[…] Le sieur Teulade baille audit titre d’échange audit sieur Dubouchet trois pièces
de terre labourables qu’il jouit et possède dans la commune de Bax […].
Ledit sieur Dubouchet donne en contre-échange audit sieur Teulade une pièce de
pré qu’il jouit et possède dans la commune de La Salvetat, quartier dit de La Corrège,
contenant environ 57 ares ou un arpent ancienne mesure quoiqu’il contienne et puisse
contenir par manière de corps, confronte du Levant propriété du preneur consistant en un
pré dit de la Corrège, du Midi pré et bois de ce dernier, du Couchant ruisseau de
l’Aussonnelle, et du Nord autre pré dudit sieur Teulade et autres confronts s’il y en a de
plus vrais, évalué à la somme de 500F.
Le sieur Teulade donne lesdites deux pièces de terre labourable et le pré tels tous
les mêmes qu’il lui sont advenus de la succession de feu M. Ambroise Teulade, son père.
Le sieur Dubouchet donne ledit pré comme faisant partie du domaine par lui acquis
de feu sieur Jean-François Suau, ancien négociant, habitant de Toulouse, par acte retenu
par nous le 17 mai 1811 […]".
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 21522]
21 mars 1826
Indemnité de 34 115,86 francs accordée aux descendants de Pierre-Marie-Emmanuel de
Reversat de Célès en raison de la confiscation de ses biens sous la Révolution, parmi lesquels se
trouvent le domaine de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, Q 688]
1832
État des sections des matrices cadastrales de la commune de La Salvetat-Saint-Gilles.
"[…]
[Localisation] [Propriétaire] [Nature] [Contenance]
- n°28 (château) Teulade Bois
- n°29 (château) Teulade Pré
- n°30 (château) Teulade Bois
- n°31 (château) Teulade Vigne
- n°32 (château) Teulade Bois
[…] Commune Pâture
- n°34 (château) Teulade Bâtisse
- n°34 (château) Teulade Sol
- n°35 (château) Teulade Bâtisse et cour
- n°35 (château) Teulade Sol
- n°36 (château) Teulade Terre
- n°37 (château) Teulade Bois
23
[…] Commune Pâture
- n°39 (château) [sans objet] Vivier
[…]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3P 8481 ; Planche 3]
29 mars 1839
Décès de Jean-Baptiste Teulade. Ses héritiers sont sa veuve, Suzanne Prévost, et ses
quatre enfants, Marc-François-Marie-Ernest Teulade, Fabien-Louis-Gabriel Teulade, Jean-Marie-
Prosper-Ernest Teulade et Françoise-Marie-Eugénie Teulade.
[Cité dans l’acte de notoriété du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400]
1850
Décès de Fabien-Louis-Gabriel Teulade. Ses héritiers sont sa mère, ses frères et sa soeur.
[Cité dans l’acte de vente du 2 octobre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne, 4Q3 2032-31]
10 février 1852 & 12 avril 1854
Procès-verbaux du partage judiciaire de la succession de Jean-Baptiste Teulade entre sa
veuve, Suzanne Prévost, et ses trois enfants, Marc-François-Marie-Ernest Teulade, Jean-Marie-
Prosper-Ernest Teulade et Françoise-Marie-Eugénie Teulade, devant Me Dondet, notaire à
Toulouse.
[Cité dans l’acte de vente du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400 & 4Q3 2032-31]
Seconde moitié du XIXe siècle
Matrices cadastrales de la commune de La Salvetat-Saint-Gilles.
"[…]
[Localisation Section B n°] [Propriétaire] [Nature]
[Contenance]
- n°28 (château) Teulade Bois
- n°29 (château) Teulade Pré
- n°30 (château) Teulade Bois
- n°31 (château) Teulade Vigne
- n°32 (château) Teulade Bois
- n°34 (château) Teulade Sol
- n°35 (château) Teulade Sol
- n°36 (château) Teulade Terre
- n°37 (château) Teulade Bois
- n°39 (château) Vivier
[…]".
[Archives départementales de la Haute-Garonne, 3P 8482]
Novembre 1862
Décès de Suzanne Prévost, veuve de Jean-Baptiste Teulade. Ses héritiers sont ses trois
enfants, Marc-François-Marie-Ernest Teulade, Jean-Marie-Prosper-Ernest Teulade et Françoise-
Marie-Eugénie Teulade.
[Cité dans l’acte de vente du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400 & 4Q3 2032-31]
10 novembre 1884
Décès de Jean-Marie-Prosper-Ernest Teulade. Son héritier est son fils, Marc-Marie-
Gabriel Teulade.
[Cité dans l’acte de vente du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400 & 4Q3 2032-31]
24
24 juillet 1886
Dépôt du testament de Françoise-Marie-Eugénie Teulade, décédée le 21 juillet, devant
Me Fagot, notaire à Villefranche. Elle institue pour son légataire universel son neveu, Marc-
Marie-Gabriel Teulade.
[Cité dans l’acte de vente du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400 & 4Q3 2032-31]
23 juillet 1892
Décès de Marc-François-Marie-Ernest Teulade, à Plaisance-du-Touch. Il laisse pour
héritier général et universel Marc-Marie-Gabriel Teulade, son neveu.
[Cité dans l’acte de vente du 21 septembre 1895, Archives Départementales de la Haute-Garonne,
3E 38400 & 4Q3 2032-31]
30 juillet 1892
Dépôt du testament de Marc-François-Marie-Ernest Teulade, rédigé le 12 décembre 1883,
devant Me Gaston Becquié de Peyreville, notaire à Plaisance. Il lègue le domaine de La Salvetat à
son neveu, Marc-Marie-Gabriel Teulade.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 33646]
31 juillet 1892
Acte de notoriété après le décès de Marc-François-Marie-Ernest Teulade, devant
Me Gaston Becquié de Peyreville, notaire à Plaisance. Son héritier est son neveu, Marc-Marie-
Gabriel Teulade.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 33646]
8 août 1892
Procuration de Marc-Marie-Gabriel Teulade à Henri Balent, docteur en médecine, pour
qu’il gère et administre tous les biens immeubles et affaires concernant les propriétés rurales
situées dans la commune de Plaisance-du-Touch, La Salvetat-Saint-Gilles et le Vibrac, canton de
Léguevin, et de Fonsorbes, canton de Saint-Lys.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 33646]
11 août 1892
Ordonnance d’envoi en possession des entiers biens composant la succession de feu
Marc-François-Marie-Ernest Teulade, rendue en faveur de Marc-Marie-Gabriel Teulade par le
tribunal civil de Toulouse.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 33646]
26 août 1892
Dépôt par Henri Balent, docteur en médecine, procureur de Marc-Marie-Gabriel Teulade,
de l’expédition de l’ordonnance d’envoi en possession des entiers biens composant la
succession de feu Marc-François-Marie-Ernest Teulade du 11 août 1892, rendue en faveur de
Marc-Marie-Gabriel Teulade.
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 33646]
21 septembre 1895
Acte de notoriété après le décès de Jean-Baptiste Teulade, de son fils, Fabien-Louis-
Gabriel Teulade, de sa veuve, Suzanne Prévost, de Jean-Marie-Prosper-Ernest Teulade, de
Françoise-Marie-Eugénie Teulade et de Marc-François-Marie-Ernest Teulade, devant
Me Arnaud, notaire à Montastruc-la-Conseillère, et Me Saint-Martin-Valogne, notaire à
Toulouse. Marc-Marie-Gabriel Teulade réunit "exclusivement sur sa tête tous les droits
quelconques ayant pu constituer l’avoir et le patrimoine de la famille Teulade et spécialement
l’entière propriété du château de La Salvetat".
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 38400]
25
21 septembre 1895
Vente de la propriété du château de La Salvetat par Marc-Marie-Gabriel Teulade et Rose
Castrene, son épouse, demeurant à Montastruc-la-Conseillère, à Eugénie Delbos, épouse de
Jean Angrémy, demeurant à Toulouse, devant Me de Saint-Martin-Valogne, notaire à Toulouse,
et Me Arnaud, notaire à Montastruc-la-Conseillère.
"[…]
un corps de domaine dit le Château de La Salvetat composé d’un vieux château et
de ses vastes dépendances […]vivier, parc, terres labourables, bois, prés, sols, pâtures etc.
situés dans la commune de La Salvetat, canton de Léguevin, arrondissement de Toulouse,
d’une contenance de seize hectares vingt-six ares sept centiares environ figurant au plan
cadastral de ladite commune sous les n°28, 29, 30, 31 , 32, 34, 35, 36, 37, 39 de la section B..
[…]".
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, 3E 38400 & 4Q3 2032-31]
30 septembre 1895
Eugénie Delbos, épouse de Jean Angrémy, se constitue débitrice envers Marguerite
Mazars de Mazarin d’une somme de 23 000F pour prêt, devant Me de Saint-Martin-Valogne,
notaire à Toulouse.
"[…] À la sûreté et garantie de paiements, Mme Angrémy a hypothéqué
spécialement au profit de Mlle Mazars de Mazarin tous les immeubles qu’elle possède
dans la commune de La Salvetat […], consistant en un domaine dit : le Château de La
Salvetat, composé d’un vieux château et de ses vastes dépendances, écuries, remises, parc,
terres labourables, d’une contenance de 16 hectares 26 ares, 7 centiares environ […]".
[Cité dans le cahier des charges des 29-30 mai 1900, Archives Départementales de Haute-Garonne, U 1175]
30 octobre 1895
Marc-Marie-Gabriel Teulade et Rose Castrene, sa femme, donnent quittance à Eugénie
Delbos, épouse Angrémy de la somme de 19 000F formant l’entier prix du domaine de La
Salvetat par eux vendu à cette dernière, devant Me de Saint-Martin-Valogne, notaire à
Toulouse. Le paiement était effectué au moyen des deniers provenant de l’emprunt fait à
Marguerite Mazars de Mazarin.
[Cité dans le cahier des charges des 29-30 mai 1900, Archives Départementales de Haute-Garonne, U 1175]
1899
Monographie communale de La Salvetat-Saint-Gilles, rédigée par l’institutrice.
"[…]
La principale production de la commune de La Salvetat est la vigne
[…]
Les bois épars dans la commune de La Salvetat […] tendent à disparaître pour faire
place à la vigne car le phylloxéra n’a pas encore paru ou n’a fait qu’une tâche insignifiante
[…].
Au dire de plusieurs anciens, vers l’an 1600, une épidémie ayant éclaté à Toulouse,
le Parlement se transporta à La Salvetat-Saint-Gilles et y résida jusqu’à la fin du fléau.
C’est tout ce que l’on sait de certain, tout le reste, comme la légende du château est
dans les ténèbres et personne n’a entendu parler de la date approximative de sa
construction. Selon toute apparence, il daterait du 13e ou 14e siècle".
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, Br 4° 306]
29-30 mai 1900
Cahier des charges en vue de la vente de la propriété du château de La Salvetat-Saint-
Gilles à la requête de Marguerite Mazars de Mazarin contre Anna Angrémy, Antonin Angrémy,
Jean Angrémy, tuteur de son fils mineur Pierre Angrémy, héritiers d’Eugénie Delbos, épouse de
Jean Angrémy.
"[…] un domaine dit le Château de La Salvetat composé d’un vieux château et de ses
vastes dépendances, écuries, remises, parc, terres labourables, d’une contenance de seize
hectares vingt-six centiares environ.
[…]
[…] Désignation des immeubles saisis, telle qu’elle a été insérée dans le procèsverbal
de saisie, actes et jugements postérieurs.
26
1° Une grande maison d’habitation ayant la forme d’un château ; elle est précédée
d’une vaste cour dans laquelle on pénètre par un grand portail en fer soutenu par deux
piliers en maçonnerie. Au fond de cette cour se trouve un escalier ou perron de neuf
marches en briques cuites par lequel on accède à ladite maison devant laquelle à l’aspect
du Levant se trouve une terrasse.
Cette maison construite en briques cuites et recouverte de lattes, feuilles et tuiles
est à rez-de-chaussée, premier et second étage et a sa façade principale à l’aspect du
Nord. Cette façade est percée au rez-de-chaussée par une porte principale d’entrée à deux
ouvrants, peinte couleur marron. À gauche de cette porte, il y a trois ouvertures sans
contrevents dont la première est fermée en maçonnerie, la seconde est munie de barres
de fer et la troisième plus petite a aussi des barres de fer. À droite de la porte d’entrée se
trouve une ouverture de croisée garnie de barres de fer et une autre ouverture de croisée à
deux ouvrants.
Le premier étage est percé de six ouvertures de croisées dont cinq closes par de la
maçonnerie de sorte qu’il n’en reste qu’une à un ouvrant. Le deuxième étage a cinq
ouvertures de croisées toutes fermées avec de la maçonnerie. Au-dessus du deuxième
étage s’élève une construction servant de pigeonnier ayant une ouverture aussi fermée en
maçonnerie.
La façade à l’aspect du Levant est percée d’abord au rez-de-chaussée d’une grande
ouverture de croisée à deux ouvrants avec contrevents peints en gris. Cette croisée est
munie de barreaux en fer et d’une autre petite ouverture de croisée ayant aussi des
barreaux en fer.
Le premier étage est percé de deux ouvertures de croisées avec contrevents à deux
ouvrants peints en gris.
Le deuxième étage a deux ouvertures de croisées fermées avec de la maçonnerie. La
façade à l’aspect du Couchant est percée au rez-de-chaussée de deux ouvertures de
croisées à deux ouvrants peintes en gris. Au premier étage de deux autres ouvertures de
croisées pareilles aux précédentes.
Et au deuxième étage se trouvent deux grandes lucarnes fermées par de la
maçonnerie.
À droite de cette façade, il y a deux petites ouvertures de croisées sans contrevents
munies de bancs de fer et à gauche il y en a deux autres pareilles. Cette façade est
recouverte pour les deux tiers environ de sa superficie de plantes grimpantes.
La façade à l’aspect du Midi a au deuxième étage neuf petites ouvertures sans
contrevents et une autre au premier étage. De chaque côté de la façade du Levant et
faisant corps avec la maison que nous venons de décrire se trouvent deux constructions
pareilles l’une à gauche servant de décharge et l’autre à droite servant d’habitation.
Celle de droite à rez-de-chaussée seulement a à l’aspect du Nord deux ouvertures
de porte à un ouvrant et une petite ouverture de croisée sans contrevents.
Celle de gauche est percée d’une ouverture de porte à un ouvrant, d’une autre
ouverture de porte fermée avec de la maçonnerie et d’une ouverture de croisée munie de
barreaux de fer avec contrevents à un ouvrant.
Cette maison est portée sur la matrice cadastrale des propriétés bâties de la
commune de La Salvetat sous le n°35 section B, lieudit Château, nature de bâtisse pour un
revenu de 150F.
2° Une grande construction servant de hangar et écuries pour chevaux et boeufs et
grenier à foin construite en briques cuites, recouverte de lattes, feuilles et tuiles à canal. Le
hangar est à gauche et se continue par les écuries et grenier à foin. Le hangar est supporté
par des murs et des piliers en briques cuites. La façade est à l’aspect du Nord et est percée
pour les écuries au rez-de-chaussée de trois portes à un ouvrant donnant accès aux
écuries et de neuf petites ouvertures donnant le jour soit aux écuries soit au grenier à foin.
Cette construction qui est à gauche de la maison décrite au numéro 1 et à une
distance de 30m environ est portée sur la matrice cadastrale de la commune de La
Salvetat sous le n°34 section B, lieudit Château nature de bâtisse et est d’un revenu de
22,50F.
3° Une construction servant de hangar, d’habitation pour le colon, de décharge et
de loge à cochons. Elle n’a qu’un rez-de-chaussée et est construite en briques cuites en
faible partie terre crue et paillebard recouverte de lattes, feuilles et tuiles à canal.
La façade principale est à l’aspect du Couchant et à gauche se trouve le hangar.
Après le hangar, elle est percée de trois portes à un ouvrant, une autre à deux ouvrants,
cinq petites ouvertures de croisées et de deux autres petites portes donnant accès aux
loges à cochons.
27
Devant cette construction se trouve un puits à rouleau, bâti en maçonnerie et
recouvert de lattes, feuilles et tuiles à canal.
Cette construction est portée sur la matrice cadastrale de la commune de La
Salvetat sous le n°34 section B lieudit Château, nature de métairie et d’un revenu de
22,50F.
À 30m environ de la maison d’habitation se trouve une petite construction en terre
cuite, planches, recouverte de lattes, feuilles et tuiles à canal, servant de poulailler.
La maison et la métairie confrontent à tous leurs aspects à propriété saisie.
[…]
4° Une pièce de terre nature de bois portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune de La Salvetat sous le n°28 section B du plan, lieudit au Château, de contenance
de 65 ares 70 centiares, de deuxième et troisième classes et d’un revenu de 1,40F.
5° Une autre pièce de terre nature de pré, portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune sous le n°29 même section B, lieudit au Château de contenance de 2 hectares
55 ares de deuxième et troisième classes et d’un revenu de 33,25F.
6° Une autre pièce de terre nature de bois, portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune sous le n°30 même section B, lieudit au Château de contenance de 86 ares
20 centiares de première et deuxième classes et d’un revenu de 8,10F.
7° Une autre pièce de terre portée sur la matrice cadastrale comme étant en nature
de vigne et actuellement nature labourable, la vigne ayant été arrachée, figurant sur
ladite matrice cadastrale sous le n°31 même section B, de contenance de 2 hectares 45 ares
40 centiares de première et deuxième classes et d’un revenu de 38,26F, lieudit Château.
8° Une autre pièce de terre nature de bois, portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune sous le n°32 même section B, lieudit au Château de contenance de 3 hectares
65 ares 90 centiares de première et deuxième classes et d’un revenu de 32,19F.
9° Une parcelle de terre nature de sol portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune sous le n°34 même section B du plan, lieudit au Château de contenance de
13 ares 50 centiares de première classe et d’un revenu de 1,90F.
10° Une autre parcelle de terre aussi nature de sol portée sur la matrice cadastrale
de ladite commune sous le n°35 même section B du plan, lieudit au Château de
contenance de 62 ares 70 centiares de première classe et d’un revenu de 8,81F.
11° Une pièce de terre nature labourable portée sur la matrice cadastrale de ladite
commune sous le n°36 même section B du plan, lieudit au Château, de contenance de
1 hectare 86 ares 60 centiares de première classe et d’un revenu de 26,31F.
12° Une autre pièce de terre nature de bois, portée sur la matrice cadastrale de
ladite commune sous le n°37 même section B, lieudit au Château de contenance de 2
hectares 88 ares 80 centiares de première classe et d’un revenu de 30,46F.
13° Un vivier porté sur la matrice cadastrale de ladite commune sous le n°39 même
section B, de contenance de 14 ares 80 centiares, lieudit au Château, première classe et
d’un revenu de 2,09F.
[…]"
[Archives Départementales de la Haute-Garonne, U 1175]
25 octobre 1900
Adjudication au profit de Marguerite Mazars de Mazarin.
[Joint au cahier des charges des 29-30 mai 1900, Archives Départementales de la Haute-Garonne, U 1175]
3 novembre 1900
Déclaration de command par Marguerite Mazars de Mazarin au profit d’Hippolyte
Privat, devant Me Charles-Étienne-Auguste Rose, notaire à Toulouse.
[Joint au cahier des charges des 29-30 mai 1900, Archives Départementales de la Haute-Garonne, U 1175]
3 septembre 1924
Décès d’Hippolyte-Jean-Bernard Privat, au château de La Salvetat-Saint-Gilles. Il laisse sa
veuve, Marie-Raymonde Roucolle, usufruitière pour la moitié de ses biens, et ses trois enfants,
héritiers chacun pour un tiers, Jeanne-Marie-Madeleine Privat, épouse de Jean-Théophile-
Fernand Pifteau, Simon-Élie-François Privat et Jean-Bernard-Cyprien-Eugène Privat.
[Cité dans l’acte de vente du 20 mai 1936, Conservation des Hypothèques de Toulouse,
Deuxième Bureau, volume 3821 n°36, transcription du 22 juin 1936]
28
20 mai 1936
Vente de la propriété du château de La Salvetat-Saint-Gilles par Marie-Raymonde
Roucolle, veuve en premières noces non remariée de Hippolyte-Jean-Bernard Privat, demeurant
au château de La Salvetat-Saint-Gilles, Jeanne-Marie-Madeleine Privat, épouse de Jean-
Théophile-Fernand Pifteau, négociant, demeurant à Toulouse, Simon-Élie-François Privat,
propriétaire, époux de Marie-Augustine-Louise Gauthe, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, et
Jean-Bernard-Cyprien-Eugène Privat, propriétaire, époux d’Alice-Eugénie-Henriette-Magdeleine
Dartigues, demeurant à Simorre (Gers), à Simone-Christine Jolidon, épouse d’Henri-Dominique-
Albert-Roger-Marie de Pérignon,aviateur, demeurant à Toulouse, moyennant cinquante mille
francs, devant Me Pierre Mirassou-Nouqué, notaire à Toulouse.
"[…]
Désignation : une propriété située dans la commune de La Salvetat-Saint-Gilles,
canton de Léguevin (Haute-Garonne), comprenant maison d’habitation, dépendances
et terres de diverses natures, connues sous le nom de propriété du château de
La Salvetat-Saint-Gilles et figurant au plan cadastral de ladite commune sous les n°28,
29, 30, 31, 32, 34, 35, 36p, 36p [sic], 37, 39, 360, 362, 363, 364, de la section B pour une
contenance de seize hectares vingt-cinq centiares. Ensemble toutes appartenances et
dépendances dudit domaine sans aucune exception ni réserve ainsi que le cheptel mort
et vif attaché à ladite propriété et servant à son exploitation. Il est ici fait observé que la
mare qui se trouve à l’entrée de la propriété semble appartenir pour moitié aux
vendeurs et pour moitié à la commune de La Salvetat.
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 3821 n°36,
transcription du 22 juin 1936]
7 juin 1936
Visite de la société "Les Toulousains de Toulouse" au château de La Salvetat.
"[…] Mme de Pérignon, la nouvelle propriétaire, voulut bien nous recevoir, bien
qu’en raison des travaux de restauration et d’aménagement qu’elle y fait effectuer,
l’accès en fut peu aisé.
[…]
Restaurée avec prudence, cette demeure pourra devenir un des châteaux les
plus évocateurs du pays toulousain.
[…]".
["La vie de la Société. Visites et promenades ", L’Auta, n°85, août 1936, p. 107]
28 décembre 1936
Vente de la propriété du château de La Salvetat-Saint-Gilles par Simone-Christine
Jolidon, épouse d’Henri-Dominique-Albert-Roger-Marie de Pérignon, aviateur, demeurant à
La Salvetat-Saint-Gilles, à Jeanne-Alexandrine Lacaze, demeurant à Combegrasse (Hérault),
moyennant cent trente mille francs, devant Me Camps et Me Pierre Mirassou-Nouqué, notaires
à Toulouse.
"[…]
Désignation : une propriété située dans la commune de La Salvetat-Saint-Gilles,
canton de Léguevin (Haute-Garonne), comprenant : maison d’habitation, dépendances
et terres de cultures diverses, connues sous le nom de "château de La Salvetat-Saint-
Gilles" et figurant au plan cadastral de la commune de La Salvetat sous les n°28, 29, 30,
31, 32, 34 et 35, 36p, 36p [sic], 37, 39, 360, 362, 363 et 364 section B pour une contenance
de seize hectares vingt-cinq centiares environ. Telle que cette propriété existe sans
aucune exception ni réserve. Étant précisé que sont compris dans la présente vente le
chauffage central et la salle de bains […]
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 3866 n°6,
transcription du 22 janvier 1937]
22 septembre 1956
Lettre du directeur des services départementaux de la Haute-Garonne au secrétaire
d’État à la Reconstruction et au Logement au sujet de l’étude d’aménagement de La Salvetat-
Saint-Gilles.
29
"[…]
J’ai l’honneur de vous rappeler ma correspondance du 11 juillet 1956 (n°22.004)
dont copie jointe, sollicitant votre accord pour l’étude du plan d’aménagement
demandé par La Salvetat.
La Salvetat n’est pas inscrite sur la liste des localités à doter d’un projet
d’aménagement. Elle avait été distraite du programme du Groupement d’Urbanisme
de Toulouse en raison de son éloignement (17km).
Il n’y a pas, à vrai dire, de problèmes urgents ni très particuliers à résoudre mais
le maire entend redonner à ce village qui meurt un essor nouveau et en faire un "village
pilote".
La situation de cette commune à 17km de Toulouse, à proximité d’un aéroport,
l’exposition très agréable de l’agglomération et des terrains disponibles pour un
aménagement rationnel, une réserve boisée de près de 10ha (le quart de la commune)
forment des conditions qui se prêtent aux projets de la municipalité.
Le maire a pris depuis quelques temps des contacts avec des sociétés en
construction, des techniciens sanitaires, des personnalités départementales, et il a pu
obtenir l’assurance d’une aide efficace pour la réalisation du programme suivant :
1°/ Lotissement de 50 villas – constructeurs et acquéreurs trouvés.
2°/ Reconstruction d’une mairie – local actuel vétuste et inadapté.
3°/ Construction d’un foyer rural – pour enseignement agricole en annexe et
création de bains-douches.
4°/ Aménagement d’un stade – avec piscine, salle de culture physique.
5°/ Parc de jeux pour enfants.
6°/ Terrain pour colonie de vacances – centre de repos de la Sécurité sociale.
7°/ Terrain de camping – (près d’une rivière).
Ce programme réalisé transformera évidemment complètement la vie du
village.
[…]
En conséquence, je vous demande de proposer – en addition au programme de
1957 – l’exécution d’un levé topographique et de décider l’établissement d’un projet
d’aménagement de la commune de La Salvetat-Saint-Gilles.
[…]".
[Centre des Archives Contemporaines 790744, article 207; Planche 5]
1956-1957
Mise en place d’un projet d’aménagement et d’urbanisme pour la commune de
La Salvetat, à l’initiative de la commune, avec la Direction départementale du Service de la
Reconstruction de Haute-Garonne.
[Centre des Archives Contemporaines 790744, article 207; Planche 5]
6 septembre 1958
Décès de Jeanne-Marie-Alexandrine Lacaze, à Béziers. Elle laisse pour seuls héritiers ses
frère et soeur germains, Marie-Madeleine-Marguerite Lacaze-Murat et Guillaume-Bernard
Lacaze-Murat, époux de Marguerite-Marie-Louise Collomb.
[Cité dans l’acte d2 décembre 1959, Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau,
volume 5674 n°9, transcription du 19 février 1960]
2 décembre 1959
Acceptation de la succession Jeanne-Marie-Alexandrine Lacaze par Marie-Madeleine-
Marguerite Lacaze-Murat, demeurant à Béziers, Guillaume-Bernard Lacaze-Murat, époux de
Marguerite-Marie-Louise Collomb, devant Me André Castanié, notaire à Béziers.
"[…]
[Consistance de la succession] : une propriété située commune de La Salvetat-
Saint-Gilles, canton de Léguevin (Haute-Garonne), comprenant : maison d’habitation,
dépendances et terres de cultures, connues sous le nom de "château de La Salvetat-
Saint-Gilles" figurant au plan cadastral sous les n°207 pour 20 ares 30, 208 pour
1 hectare 95 ares, 209 pour 23 ares 70, 210 pour 14 ares 80, 213 pour 88 ares 60, 214 pour
6 hectares 16 ares 40, 215 pour 2 hectares 67 ares 15, 216 pour 1 hectares 01 are 05 ca, 217
pour 1 hectare 27 ares 60 ca, 218 pour 70 ares 15 ca, 219 pour 7 ares 90 ca, et 220 pour
3 ares 20 [ ?], le tout de la section B soit une contenance totale de seize hectares vingtquatre
ares et quinze centiares.
30
[Évaluation de l’immeuble] : deux millions cinq cent mille francs.
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 5674 n°9,
transcription du 19 février 1960]
5 novembre 1960
Vente de la propriété du château de La Salvetat-Saint-Gilles par Marie-Madeleine-
Marguerite Lacaze-Murat, demeurant à Béziers, et Guillaume-Bernard Lacaze-Murat, époux de
Marguerite-Marie-Louise Collomb, à Marie-Antoinette Gaillard, épouse de Maurice-Auguste
Marty, demeurant à Plaisance-du-Touch, en son nom personnel, moyennant trente-trois mille
nouveaux francs, devant Me André Thoumazet, notaire à Lévignac-sur-Save.
"[…]
[Désignation] : une propriété rurale sise à La Salvetat-Saint-Gilles, Haute-
Garonne, connue sous le nom de Château de La Salvetat, et comprenant bâtiments
d’habitation, d’exploitation, dépendances, parc, jardin, et terres de toutes natures,
l’ensemble figurant à la matrice cadastrale de la commune de La Salvetat-Saint-Gilles
sous les relations suivantes :
Section N° Lieudit Contenance
B 208 Château 1 h 95 a 00 ca
B 209 Château -----23 a 70 ca
B 210 Château -----44 a 70 ca
B 213 Château -----88 a 60 ca
B 214 Château 6 h 46 a 40 ca
B 215 Château 2 h 67 a 15 ca
B 216 Château 1 h 01 a 05 ca
B 217 Château 1 h 27 a 60 ca
B 218 Château -----70 a 15 ca
B 219 Château -----07 a 90 ca
B 220 Château -----32 a 20 ca
Pour une contenance totale de seize hectares trois ares et quarante-cinq
centiares. Ensemble les appartenances et dépendances de ladite propriété sans aucune
exception ni réserve, sans cheptel vif ni mort.
[…]
Propriété Jouissance : […] il est ici précisé qu’une contenance de huit hectares
était donnée en fermage à Monsieur Pierre Dubosc, fermier agriculteur demeurant à
La Salvetat-Saint-Gilles […].
[…]".
[Documentation Laburthe & Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau,
volume 5903 n°5, transcription du 26 mai 1961]
15 juin 1961
Échange de terrain entre Marie-Antoinette Gaillard, épouse de Maurice-Auguste Marty,
et la commune de La Salvetat-Saint-Gilles, devant Me André Thoumazet, notaire à Lévignac-sur-
Save. Sur le terrain cédé par Madame Marty, la commune de La Salvetat-Saint-Gilles a fait
aménager l’actuel parking (place Jean-Jaurès), provoquant la démolition des anciens communs
longeant la D-82 (actuelle avenue des Capitouls), le comblement du vivier et le reculement du
portail d’entrée du domaine.
[Documentation Laburthe]
3 août 1976
Arrêté de la Préfecture de la Haute-Garonne rendant public le Plan d’Occupation des
Sols de la commune de La Salvetat-Saint-Gilles.
[Centre des Archives Contemporaines 790744, article 207; Planche 5]
20 août 1993
Arrêté municipal n°31.526.92.LD.010 autorisant le lotissement, en neuf lots, du terrain
objet de la vente du 2 février 1994.
[Cité dans l’acte de vente du 2 février 1994, Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau,
volume 94P n°2034, transcription du 2 mars 1994]
31
2 février 1994
Vente de terrains situés dans la commune de La Salvetat-Saint-Gilles par Marie-
Antoinette Gaillard, veuve de Maurice-Auguste Marty, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, à la
SNC Foncier Conseil, devant Me Paul Lavigne, notaire à Montastruc-la-Conseillère.
"[…]
[Désignation] :
1) Une parcelle de terrain à bâtir, ayant fait l’objet de l’arrêté de lotir ci-après
visé, figurant au cadastre de cette commune de la manière suivante :
AC 118 Château 9 a 12
AC 119 Château 10 a 14
AC 120 Château 9 a 75
AC 121 Château 10 a 89
AC 122 Château 8 a 26
AC 123 Château 10 a 36
AC 124 Château 9 a 09
AC 125 Château 10 a 18
AC 126 Château 10 a 59
AC 127 Château 18 a 70
Soit une contenance totale de 1 ha 07 a 08
1) Une bande de terrain contiguë à la propriété précédente, cadastrée section
AC n°128 lieudit "Château" pour une contenance de 4 a 36 ca, cédée gratuitement par le
vendeur en vue de l’élargissement de la voie publique, l’acquéreur s’obligeant pour sa
part à la céder également gratuitement à la commune de La Salvetat-Saint-Gilles pour
remplir l’engagement de Mme Marty envers la commune, engagement antérieur au
dépôt du dossier de lotissement.
[Document d’arpentage] :
Ce bien provient de la division de la parcelle suivante : section AC n°51 lieudit
Château pour une contenance de 1 ha 20 a 42 ca dont le surplus actuellement cadastré
mêmes section et lieudit : n°129 pour une contenance de 8 a 98 ca, reste la propriété de
Mme Marty.
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 94P n°2034,
transcription du 2 mars 1994]
2 février 1994
Donation entre vifs de la nue propriété du château de La Salvetat-Saint-Gilles parMarie-
Antoinette Gaillard, veuve de Maurice-Auguste Marty, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, à
ses deux petits-enfants issus du mariage de sa fille Andrée-Pierrette Marty et de Jean-Léon-
Marie de Laburthe, Martine-Françoise-Marie de Laburthe, demeurant à Toulouse, et Bernard-
Maurice-André de Laburthe, chacun pour moitié, demeurant à Toulouse, devant Me Paul
Lavigne, notaire à Montastruc-la-Conseillère.
"[…]
[Désignation] : sur la commune de La Salvetat-Saint-Gilles, une propriété
comprenant : une très vaste bâtisse dite "Le Château" en état de grand délabrement et
de fissure devenue inhabitable ; une maison d’habitation, terres agricoles et bois, le
tout figurant au cadastre de la manière suivante :
Section N° Lieudit Contenance
AC 45 Château 4 ha 38 a 96
AC 46 Château -----88 a 47 ca
AC 48 impasse des Capitouls -----39 a 36 ca
AC 49 Château -----23 a 80 ca
AC 50 Château 2 ha 07 a 12 ca
AD 17 Château 1 ha 00 a 58 ca
AD 19 Château -----05 a 75 ca
AD 20 Château 2 ha 05 a 81 ca
AD 21 Château 1 ha 34 a 39 ca
AD 22 Château -----70 a 79 ca
AD 23 Château -----08 a 15 ca
32
33
AD 24 Château -----29 a 83 ca
Soit une contenance totale de 13 ha 53 a 01
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 94P n°1784,
transcription du 21 février 1994]
19 septembre 1994
Vente d’une parcelle de terrain par Marie-Antoinette Gaillard, veuve de Maurice-
Auguste Marty, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, usufruitière, Martine-Françoise-Marie de
Laburthe, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, nue-propriétaire, et Bernard-Maurice-André-
Marie de Laburthe, demeurant à La Salvetat-Saint-Gilles, nue-propriétaire, à René-Maxime-
Richard Blau, demeurant à Villeneuve-Tolosane, devant Me Robert François, notaire à Bouloc
(Haute-Garonne).
"[…]
[Désignation] : une bande de terrain destinée à être rattachée à la propriété
contiguë de l’acquéreur, sise commune de La Salvetat Saint-Gilles (Haute-Garonne), au
lieu dit "Château" figurant à la matrice cadastrale rénovée de ladite commune sous le
n°134 de la section AC, pour une contenance de un are vingt-quatre centiares.
[…]
[Division cadastrale] : il est ici indiqué que la parcelle n°134 de la section AC
provient de la division de l’ancien n°50 de la même section d’une contenance cadastrale
de 2 hectares 07 ares 12 centiares dont le surplus a formé, savoir : le nouveau n°133 de la
section AC pour 1 are 53 centiares qui doit faire l’objet d’une vente à la société Foncier
Conseil suivant acte à recevoir par le notaire soussigné en suite des présentes ; et le
nouveau n°135 e la section AC, pour 2 hectares 04 ares 35 centiares qui reste la propriété
du vendeur.
[…]".
[Conservation des Hypothèques de Toulouse, Deuxième Bureau, volume 94P n°8782,
transcription des 18 novembre 1994 et 30 janvier 1995]
29 juin 2006
Inscription du château de La Salvetat-Saint-Gilles sur l’Inventaire Supplémentaire des
Monuments Historiques, à titre conservatoire, la CRPS s’étant prononcée "en faveur d’un
classement".
[Communication Laburthe & DRAC-CRMH Midi-Pyrénées]
Recueil
de l’iconographie
Plans généraux du château et de ses abords
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 1
Planche 1
« Plan géométrique dans lequel est le château de La Salvetat Saint-
Gilles appartenant à Messire de Célès, conseiller au Parlement de
Toulouse, seigneur dudit lieu de La Salvetat […] »,
Blès, arpenteur juré,
30 mai 1732.
Détail.
> Légende du plan :
« N°1 est l’emplacement du château de La Salvetat Saint-
Gilles, offices, basses-cours, fosses dudit château, emplacement
de glacière et allées de l’entrée, du clervoie appartenant à
Messire de Célès, conseiller au parlement de Toulouse, seigneur
dudit lieu de La Salvetat et autres places,
contenant […] : 1 a 2 m 3 p.
N°2 est le vivier dudit seigneur,
contenant […] : 0 a 1 m 3 p.
N°3 est le jardin avec ses allées dudit seigneur,
contenant […] : 3 a 1 m 1 p.
N°4 est le bois appelé la garenne du château dudit seigneur,
contenant […] : 5 a - m - p.
N°5 est vigne avec ses allées dudit seigneur,
contenant […] : 7 a 1 m 3 p 3/4.
N°6 est terre partie complantée d’arbres pommiers
dudit seigneur,
contenant […] : 1 a 3 m 4 p 3/4.
N°7 est un pré dudit seigneur appelé le pré du moulin de l’eau,
contenant […] : 4 a 3 m 5 p 1/4.
N°8 est un pré dudit seigneur appelé la courrège,
contenant […] : 1 a 1 m 3 p.
[…] »
Archives départementales de la Haute-Garonne, PA 229A [cliché RÉA].
N°3
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 2
Planche 2
« Plan géométrique dans lequel est le château de La Salvetat Saint-
Gilles appartenant à Messire de Célès, conseiller au Parlement de
Toulouse, seigneur dudit lieu de La Salvetat […] »,
[Blès, arpenteur juré,
30 mai 1732].
Détail.
> « Jardin Potager » : actuelle parcelle n°135.
Archives départementales de la Haute-Garonne, PA 229A [cliché RÉA].
>
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 3
Planche 3
« Commune de La Salvetat. Section B1 du Village»,
s.d. [1832].
> Nature de culture des différentes parcelles :
- n°28 (château) : Bois
- n°29 (château) : Pré
- n°30 (château) : Bois
- n°31 (château) :Vigne
- n°32 (château) : Bois/Pâture
- n°34 (château) : Bâtisse/Sol
- n°35 (château) : Bâtisse et cour
- n°35 (château) : Sol
- n°36 (château) :Terre
- n°37 (château) : Bois/Pâture
- n°39 (château) :Vivier
Archives départementales de la Haute-Garonne, 3P 4712 & 8480
[cliché RÉA].
>
b
c
a
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 4
Planche 4
a - « Département de Haute-Garonne. Arrondissement de Toulouse.
Commune de La Salvetat Saint-Gilles. Projet d’une maison d’école
pour les deux sexes, avec salle pour mairie. Plan d’ensemble d’une
partie du village de La Salvetat Saint-Gilles »,
Lapenne, architecte,
30 juillet 1864.
Détail.
b - « Ponts-et-Chaussées. Service hydraulique.
Ruisseau de l’Aussonnelle. Fossé de Las Costes.
Réclamation de M. le Maire. Plan et profils »,
24 août 1885.
Détail.
c - « Ministère de l’Agriculture. Département de la Haute-Garonne.
Service hydraulique. Bassin de l’Aussonnelle.
Fossé du chemin vicinal n°1 de la commune de La Salvetat»,
plan joint au rapport du 18 mai 1910.
Détail.
Archives départementales de la Haute-Garonne, 2O 1286 & 3S 114
[clichés RÉA].
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 5
Planche 5
a - « Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
Haute-Garonne. La Salvetat Saint-Gilles.
Plan topographique régulier »,
Lacaze, Géomètre-Expert,
1957.
b - « Département de la H.Garonne. DDA.
Plan d’Occupation des Sols »,
1975.
Centre des Archives Contemporaines, 790744, article 207 [clichés RÉA].
b
a
[Plans généraux du château et de ses abords] Planche 6
Planche 6
« Direction Générale des Impôts. Service du cadastre.
Extrait du plan cadastral informatisé »,
29 décembre 2005.
Détail.
> Actuelle parcelle n°135.
Documentation Agence d’architecture Sutter & Taillandier.
>
Vues anciennes du château et de ses dépendances
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 7
Planche 7
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de Leguevin »,
Edmond Cabié,
1881.
Détails : « Église et château, vus du Sud » & « Plan terrier ».
Archives de la Société Archéologique du Midi de la France,
Documentation DRAC-CRMH Midi-Pyrénées.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 8
Planche 8
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de Leguevin »,
Edmond Cabié,
1881.
Détails : « Façades du Sud et de l’Est »
& « Vue des façades Nord et Ouest ».
Archives de la Société Archéologique du Midi de la France,
Documentation DRAC-CRMH Midi-Pyrénées.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 9
Planche 9
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de Leguevin »,
Edmond Cabié,
1881.
Détails : « Façades intérieures (côtés Sud et Ouest) »
& « Façades du N. et de l’E à l’intérieur ».
Archives de la Société Archéologique du Midi de la France,
Documentation DRAC-CRMH Midi-Pyrénées.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 10
Planche 10
« La Haute-Garonne. La Salvetat. Le château »,
façade Nord et façade Sud, cartes postales,
1911 et s.d. [vers 1910].
Archives départementales de la Haute-Garonne,
26Fi 31 642 [cliché ADHG]
& Documentation, site web la-salvetat-saint-gilles.com.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 11
Planche 11
« La Salvetat. Le château »,
façade Est, cartes postales,
1911 et s.d. [vers 1910].
Documentation, site web la-salvetat-saint-gilles.com.
Planche 12
Les bâtiments des communs et l’entrée du château,
photographies,
s.d. [milieu du XXe siècle].
Documentation, site web la-salvetat-saint-gilles.com.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 12
Planche 13
« La Salvetat. Hte-Garonne. Rue du Vivier »,
le vivier communal, comblé au milieu du XXe siècle
et remplacé par un parking,
photographies,
s.d. [début et milieu du XXe siècle].
Documentation, site web la-salvetat-saint-gilles.com.
[Vues anciennes du château et de ses dépendances] Planche 13
Reportage actuel
[Reportage actuel - les abords du château] Planche 14
Planche 14
Vues aérienne actuelle du domaine du château de La Salvetat Saint-
Gilles, enserré entre l’ancienne route de Pibrac (aujourd’hui D-82)
et le coteau boisé descendant abruptement vers l’Aussonnelle,
novembre 2006.
Documentation, site web google-earth.
[Reportage actuel - le château] Planche 15
Planche 15
Le pont conduisant à l’entrée du château,
le fossé et la terrasse, côté Nord,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - le château] Planche 16
Planche 16
La façade Nord,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - le château] Planche 17
Planche 17
La façade Ouest,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - le château] Planche 18
Planche 18
La façade Sud,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - le château] Planche 19
Planche 19
La façade Est,
l’escalier menant à la terrasse de circulation
et les deux pavillons donnant vers le village,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Le château] Planche 20
Planche 20
La cour intérieure,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Le château] Planche 21
Planche 21
La galerie du premier étage et ses peintures,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Le château] Planche 22
Planche 22
La galerie du deuxième étage
et les vestiges des éléments défensifs, côté Sud,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - les abords du château] Planche 23
Planche 23
Le coteau boisé descendant vers l’Aussonnelle, côté Ouest,
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - la parcelle n°135] Planche 24
Planche 24
Le parking municipal à l’emplacement de l’ancien vivier communal
et des communs du château, et la parcelle n°135,
le long de l’ancienne route de Pibrac (D-82),
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - la parcelle n°135] Planche 25
Planche 25
La parcelle n°135, comprise entre le chemin d’accès actuel
au château (Sud), la route départementale (Est), le lotissement
créé en 1994 à l’extrémité de la propriété (Nord)
et le coteau boisé (Ouest),
septembre 2006
[clichés RÉA].
[Reportage actuel - la parcelle n°135] Planche 26
Planche 26
La parcelle n°135, vue Nord-Sud, vers le château,
septembre 2006
[clichés RÉA].
Liste des références
Sources
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
DE HAUTE-GARONNE
Séries anciennes
Série C
1C 3010.
Insinuations
Registre 29, f°201v°-203v°.
Registre 28, f°554v°556v°.
Registre 27, f°192-197.
Registre, f°.
Registre, f°.
Registre 32, f°1v°-4.
Registre 33, f°68v°-70.
Registre 34, f°6-7v° & 397-398.
Registre, f°.
Registre 36, f°1v°-4v°.
Registre, f°.
Registre, f°.
Série E
1E 141.
1E 245.
Fonds domanial
II 112, p. 117.
II 170, p. 1257 & 1261.
II 174, p. 441.
II 216, p. 1008.
Séries modernes
Série O
2O 1286.
Série P
3P 8481.
3P 8482.
3P 8483.
Série Q
Domaines
Q 529.
Q 598.
Q 688.
Hypothèques
4Q3 2225.
4Q3 2032, n°31.
Série S
3S 114.
Série U
U 1175.
Monographies d’instituteur
La Salvetat-Saint-Gilles, Br 4°306.
Séries graphiques
PA 229 : "Plan géométrique du moulon…", 1732.
PL 38(6) : "Plan topographique régulier…",
1957.
3P 4712 : Plan cadastral napoléonien de
La Salvetat, 1832.
26Fi 31 641-642 : Cartes postales.
Minutier des notaires
3E 2098.
3E 4200.
3E 4468.
3E 5897.
3E 6093.
3E 9811.
3E 10930.
3E 11870, n°13466.
3E 11835, n°3767.
3E 11846, n°5416-5419,
3E 21522.
3E 33646.
3E 38400.
ARCHIVES MUNICIPALES
DE LA SALVETAT-SAINT-GILLES
Inventaire ADHG
Série S
1 : "Plan de la seigneurie de La Salvetat…", 1784
[déficit].
ARCHIVES NATIONALES
Séries anciennes
Série J
JJ 21.
Cartes et Plans
Série NN
NN 244.
35
CENTRE DES ARCHIVES CONTEMPORAINES
Versement 790744
Article 207.
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE
Cabinet des Estampes
Topographie de la France : néant.
Cartes postales.
CONSERVATION DES HYPOTHÈQUES
DE TOULOUSE
Transcriptions
Volume 3821, n°36
Volume 3866, n°6.
Volume 5674, n°9.
Volume 5903, n°5.
Volume 94P, n°1784.
Volume 94P, n°2034.
Volume 94P, n°8782.
INSTITUTIONS DE TOULOUSE
La Bibliothèque Municipale de Toulouse, le
Centre de l’Affiche, le Musée du Vieux Toulouse,
le Muséum d’Historie Naturelle et le Musée
Paul-Dupuy, interrogés, ne détiennent aucun
document graphique sur le château de
La Salvetat-Saint-Gilles.
DRAC-CRMH MIDI-PYRÉNÉES
Dossier de protection CRPS.
DOCUMENTATION LABURTHE
Dossier documentaire.
Bibliographie
Biographie toulousaine ou dictionnaire
historique, t. II, Paris, 1823.
Alphonse BRÉMOND, Nobiliaire toulousain.
Inventaire général des titres probants de noblesse
et de dignités nobiliaires, Toulouse, 1863.
Cl. DEVIC & J. VAISSETTE, Histoire générale du
Languedoc avec des notes et les pièces
justificatives, Toulouse, 1879, t. VIII, c. 151-152 &
t. XII, c. 1065-1070.
Léon DUTIL, La Haute-Garonne et sa région.
Géographie historique, t. II, "Localités", Paris-
Toulouse, 1929, p. 392-394.
"La vie de la Société. Visites et promenades ",
L’Auta, n°85, août 1936, p. 104-107 [château de La
Salvetat, p. 107].
Paul MESPLÉ, "Les mirandes toulousaines", L’Auta,
n°354, mars 1968, p. 38-42 [château de La
Salvetat, p. 41].
André NAVELLE, Familles nobles et notables du
Midi toulousain au XV et XVIème siècles.
Généalogie de 700 familles présentes dans la
région de Toulouse avant 1550, Toulouse, 1991-
1995, t. I, VI, IX & X.
Monique RABOURDIN, Condamnés à mort par le
tribunal révolutionnaire, 1793-1795, Paris, 1998,
p. 271.
"La Salvetat-Saint-Gilles", Le Patrimoine des
communes de la Haute-Garonne, Paris, 2000,
t. II.
Véronique LAMAZOU-DUPLAN, "Les élites
toulousaines et leurs demeures à la fin du
Moyen Âge d’après les registres notariés : entre
maison possédée et maison habitée ", Mémoires
de la Société Archéologique du Midi, hors série,
2002, p. 43-45.
Site Internet : la-salvetat-saint-gilles.com.
36
Liste des planches
PLANS GÉNÉRAUX DU CHÂTEAU ET DE SES ABORDS
Planche 1
« Plan géométrique dans lequel est le château
de La Salvetat Saint-Gilles appartenant à
Messire de Célès, conseiller au Parlement de
Toulouse, seigneur dudit lieu de La Salvetat
[…] », Blès, arpenteur juré, 30 mai 1732. Détail.
> Légende du plan :
« N°1 est l’emplacement du château de
La Salvetat Saint-Gilles, offices, basses-cours,
fosses dudit château, emplacement de
glacière et allées de l’entrée, du clervoie
appartenant à Messire de Célès, conseiller au
parlement de Toulouse, seigneur dudit lieu
de La Salvetat et autres places, contenant
[…] : 1 a 2 m 3 p.
N°2 est le vivier dudit seigneur, contenant
[…] : 0 a 1 m 3 p.
N°3 est le jardin avec ses allées dudit
seigneur, contenant […] : 3 a 1 m 1 p.
N°4 est le bois appelé la garenne du château
dudit seigneur, contenant […] : 5 a - m - p.
N°5 est vigne avec ses allées dudit seigneur,
contenant […] : 7 a 1 m 3 p 3/4.
N°6 est terre partie complantée d’arbres
pommiers dudit seigneur, contenant […] : 1 a
3 m 4 p 3/4.
N°7 est un pré dudit seigneur appelé le pré du
moulin de l’eau, contenant […] : 4 a 3 m 5 p
1/4.
N°8 est un pré dudit seigneur appelé la
courrège, contenant […] : 1 a 1 m 3 p.
[…] »
Archives départementales de la Haute-Garonne,
PA 229A [cliché RÉA].
Planche 2
« Plan géométrique dans lequel est le château
de La Salvetat Saint-Gilles appartenant à
Messire de Célès, conseiller au Parlement de
Toulouse, seigneur dudit lieu de La Salvetat
[…] », [Blès, arpenteur juré, 30 mai 1732]. Détail.
> « Jardin potager » : actuelle parcelle n°135.
Archives départementales de la Haute-Garonne,
PA 229E [cliché RÉA].
Planche 3
« Commune de La Salvetat. Section B1 du
Village «, s.d. [1832].
> Nature de culture des différentes parcelles :
- n°28 (château) : Bois
- n°29 (château) : Pré
- n°30 (château) : Bois
- n°31 (château) : Vigne
- n°32 (château) : Bois/Pâture
- n°34 (château) : Bâtisse/Sol
- n°35 (château) : Bâtisse et cour/Sol
- n°36 (château) : Terre
- n°37 (château) : Bois
- n°39 (château) : Vivier
Archives départementales de la Haute-Garonne,
3P 4712 & 3P 8481 [cliché ADHG].
Planche 4
a- « Département de Haute-Garonne.
Arrondissement de Toulouse. Commune de
La Salvetat Saint-Gilles. Projet d’une maison
d’école pour les deux sexes, avec salle pour
mairie. Plan d’ensemble d’une partie du village
de La Salvetat Saint-Gilles », Lapenne, architecte,
30 juillet 1864. Détail.
b- « Ponts-et-Chaussées. Service hydraulique.
Ruisseau de l’Aussonnelle. Fossé de Las Costes.
Réclamation de M. le Maire. Plan et profils »,
24 août 1885. Détail.
c- « Ministère de l’Agriculture. Département de
la Haute-Garonne. Service hydraulique. Bassin
de l’Aussonnelle. Fossé du chemin vicinal n°1 de
la commune de La Salvetat «, plan joint au
rapport du 18 mai 1910. Détail.
Archives départementales de la Haute-Garonne,
2O 1286 & 3S 114 [clichés réa].
Planche 5
a- « Ministère de la Reconstruction et de
l’Urbanisme. Haute-garonne. La Salvetat Saint-
Gilles. Plan topographique régulier », Lacaze,
Géomètre-Expert, 1957.
b- « Département de la H. Garonne. DDA. Plan
d’Occupation des Sols », 1975.
Centre des Archives Contemporaines, 790744,
article 207 [clichés RÉA].
Planche 6
« Direction Générale des Impôts. Service du
cadastre. Extrait du plan cadastral informatisé »,
29 décembre 2005. Détail.
Documentation Agence d’architecture Sutter &
Taillandier.
VUES ANCIENNES DU CHÂTEAU ET DE SES DÉPENDANCES
Planche 7
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de
Leguevin », Edmond Cabié, 1881. Détails : « Église
et château, vus du Sud » & « Plan terrier ».
Archives de la Société Archéologique du Midi de
la France, Documentation DRAC-CRMH Midi-
Pyrénées.
Planche 8
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de
Leguevin », Edmond Cabié, 1881. Détails :
« Façades du Sud et de l’Est » & « Vue des
façades Nord et Ouest ».
38
Archives de la Société Archéologique du Midi de
la France, Documentation DRAC-CRMH Midi-
Pyrénées.
Planche 9
« Château de La Salvetat Saint-Gilles. Canton de
Leguevin », Edmond Cabié, 1881. Détails :
« Façades intérieures (côtés Sud et Ouest » &
« Façades du N. et de l’E à l’intérieur ».
Archives de la Société Archéologique du Midi de
la France, Documentation DRAC-CRMH Midi-
Pyrénées.
Planche 10
« La Haute-Garonne. La Salvetat. Le château »,
façade Nord, et façade Sud, cartes postales, 1911
et s.d. [vers 1910].
Archives départementales de la Haute-Garonne,
26Fi 31 642 [cliché ADHG] & Documentation, site
web la-salvetat-saint-gilles.com.
Planche 11
« La Salvetat. La château », façade Est, cartes
postales, 1911 et s.d. [vers 1910].
Documentation, site web la-salvetat-saintgilles.
com.
Planche 12
Les bâtiments des communs et l’entrée du
château, photographies, s.d. [milieu du XXe
siècle].
Documentation, site web la-salvetat-saintgilles.
com.
Planche 13
« La Salvetat. Hte-Garonne. Rue du Vivier », le
vivier communal, comblé au milieu du
XXe siècle et remplacé par un parking,
photographies, s.d. [début et milieu du XXe
siècle].
Documentation, site web la-salvetat-saintgilles.
com.
REPORTAGE ACTUEL
Planche 14
Vues aérienne actuelle du domaine du château
de La Salvetat Saint-Gilles, enserré entre
l’ancienne route de Pibrac (aujourd’hui D-82) et
le coteau boisé descendant abruptement vers
l’Aussonnelle, , novembre 2006.
Documentation, site web google-earth.
Planche 15
Le pont conduisant à l’entrée du château, le
fossé et la terrasse, côté Nord, septembre 2006
[clichés RÉA].
Planche 16
La façade Nord, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 17
La façade Ouest, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 18
La façade Sud, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 19
La façade Est, l’escalier menant à la terrasse de
circulation et les deux pavillons donnant vers le
village, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 20
La cour intérieure, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 21
La galerie du premier étage et ses peintures,
septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 22
La galerie du deuxième étage et les vestiges des
éléments défensifs, côté Sud, septembre 2006
[clichés RÉA].
Planche 23
Le coteau boisé descendant vers l’Aussonnelle,
côté Ouest, septembre 2006 [clichés RÉA].
Planche 24
Le parking municipal à l’emplacement de
l’ancien vivier communal et des communs du
château, et la parcelle n°135, le long de
l’ancienne route de Pibrac (D-82), septembre
2006 [clichés RÉA].
Planche 25
La parcelle n°135, comprise entre le chemin
d’accès actuel du château (Sud), la route
départementale (Est), le lotissement créé en
1994 à l’extrémité de la propriété (Nord) et le
coteau boisé (Ouest), septembre 2006 [clichés
RÉA].
Planche 26
La parcelle n°135, vue Nord-Sud, vers le château,
septembre 2006 [clichés RÉA].
39
Le bilan historique et architectural consacré au
château de La Salvetat-Saint-Gilles (Haute-
Garonne) a été réalisé à la demande de
l’Agence d’Architecture Sutter et Taillandier, dans le
cadre de la mise en oeuvre d’un programme immobilier.
Les recherches menées dans les fonds d’archives et de
bibliothèques visaient à réunir le maximum d’informations
sur le site et la parcelle n°135, afin de présenter
une synthèse de leur évolution.
Château
de La Salvetat
r é a
24, rue Pierre-Sémard 75009 Paris
Tél.: 01 45 26 06 54
Fax : 01 45 26 06 98
Mél : contact@rea-jps.com
www.rea-jps.com
Cabinet
Valérie-Noëlle Jouffre,
Bernard Patary
et Pascal Simonetti.
Extrait de l’ Atlas national de la France. Département de la Haute-Garonne..., 1790.